L'information a été confirmée par la porte-parole de la police cantonale bernoise, Jolanda Egger, interrogée par Keystone-ATS. Le ministère public de Berne-Mittelland a ouvert une procédure pour homicide volontaire.
Une détention provisoire de deux mois a été ordonnée par le des mesures de contrainte. A noter que la détention préventive ne peut être appliquée qu'en cas de fort soupçon sur un individu, ainsi qu'en cas de risque sérieux de fuite, de dissimulation ou de récidive à craindre, comme précisé sur le site Internet de la justice bernoise.
Les soupçons se portent sur une femme de 30 ans originaire du canton de Berne, comme on l'a appris vendredi. La police et le ministère public n'ont, pour l'heure, donné aucune autres informations sur l'identité de la femme, au motif de la protection de la personnalité.
L'enquête se poursuit, a également indiqué lundi la porte-parole de la police Jolanda Egger.
La nature des blessures découvertes sur le corps de la fillette de huit ans, retrouvée sans vie mardi soir dans la forêt de Koenizberg, près de Berne, reste encore inconnue. La semaine dernière, la police avait précisé que, selon la médecine légale, il n'y avait pas d'indice de délit sexuel.
Le décès de la petite Bernoise a provoqué la consternation dans toute la Suisse. Mercredi dernier, à l'école de Niederwangen, une cellule de soutien mise en place par le canton de Berne a pris en charge les camarades de classe de la jeune fille décédée. (mbr/ats)
