Suisse
Etat islamique

Etat islamique: un partisan suisse comparaît au tribunal

Un Turc de 26 ans compara
Un Suisse d'origine turque de 26 ans comparaît mardi devant le Tribunal pénal fédéral pour violation de la loi interdisant les groupes Al-Qaïda et Etat islamique.Keystone

Un Suisse partisan de l'Etat islamique au tribunal ce mardi

L'homme d'origine turque et âgé de 26 ans comparaît ce mardi devant le Tribunal pénal pour violation de la loi interdisant les groupes Al-Qaïda et Etat islamique.
09.05.2023, 12:0609.05.2023, 12:06
Plus de «Suisse»

Le militant islamiste, domicilié à Schaffhouse, est accusé d'avoir incité une jeune femme mineure domiciliée en Autriche à l'épouser et à partir pour la Syrie. Le ministère public de la Confédération (MPC) lui reproche également d'avoir produit et diffusé de la propagande en faveur de l'Etat islamique (EI).

En outre, il aurait rassemblé des fonds afin de libérer des membres du groupe emprisonnés via le site de crowdfunding Gofundme.

Selon le MPC, l'homme fréquentait les milieux salafistes de Winterthour. Il était notamment en contact avec un jeune homme, mineur à l'époque, qui était parti avec sa sœur en Syrie en 2014. Celui-ci avait écopé d'une peine avec sursis à son retour en Suisse. Une autre procédure pénale a été ouverte contre lui dans l'intervalle.

Le Parquet annoncera ses réquisitions de peine au cours de l'audience.

(ats/sia)

Que pensent les Alémaniques des Romands et vice versa?
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Traitée de «poule» par un UDC, Doris Leuthard lance un ultimatum
L'élu UDC Christian Imark a insulté l'ancienne conseillère fédérale suite à ses propos sur les centrales nucléaires. Elle exige désormais des excuses et menace d'engager des poursuites. Un expert explique si cette injure est justiciable.
A-t-on le droit de traiter une ancienne conseillère fédérale de «poule»? Les juges devront peut-être bientôt se pencher sur cette question.
L’article