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Sanctions: les Etats-Unis reprochent un laxisme à la Suisse

Sanctions: la cheffe du Seco ne se laisse pas faire face aux Etats-Unis

Helene Budliger Artieda, designierter Staatssekretaerin des Staatssekretariats fuer Wirtschaft (SECO) spricht an einer Medienkonferenz ueber die Ernennung der neuen Staatssekretaerin des Staatssekreta ...
L'ambassadeur américain à Berne a pointé l'attitude personnelle de la cheffe du Seco.Image: sda
La Confédération a affirmé la semaine dernière étudier la possibilité de joindre la taskforce internationale chargée de traquer les avoirs russes.
11.04.2023, 05:3611.04.2023, 07:31

La cheffe du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), Helene Budliger Artieda, se défend face aux reproches des Etats-Unis sur les sanctions suisses contre la Russie jugées trop faibles:

«L'administration ne fait pas de politique. C'est d'autant plus important en Suisse que le pays est divisé sur des questions fondamentales comme l'application des sanctions et la neutralité, ainsi que sur les relations avec l'Union européenne (UE)»

L'ambassadeur américain à Berne Scott Miller avait indiqué en mars que la Suisse pourrait bloquer bien plus d'avoirs russes, entre 50 et 100 milliards de francs en plus des 7,75 milliards actuellement gelés.

«Il s'agit là d'une estimation et elle ne provient pas de l'administration suisse. C'est un malentendu. Les 7,75 milliards de francs d'avoirs russes gelés en Suisse correspondent à un bon tiers des 21,5 milliards d'euros bloqués dans l'ensemble de l'Union européenne. Pourquoi donc accuse-t-on la Suisse de négligence?»
Helene Budliger Artiedanzz

La pression monte

Dans les colonnes de la NZZ, Helene Budliger Artieda assure ne pas avoir remis en question l'utilité des sanctions, contrairement à ce que l'ambassadeur avait affirmé, pointant l'attitude personnelle de la cheffe du département de l'économie. Celle-ci indique avoir seulement dit dans un podcast que la majorité des pays du monde n'appliquaient pas les sanctions. La Russie pouvant donc y échapper plus facilement.

«Dans des dossiers aussi hautement politiques, il ne nous appartient pas de donner la direction à suivre et de nous exposer ainsi au reproche de poursuivre notre propre agenda»

La pression monte sur la Suisse pour qu'elle agisse davantage dans la recherche de l'argent des oligarques russes. Après le le diplomate américain, le mois dernier, les ambassadeurs des Etats du G7 ont à leur tour exigé dans une lettre que le gouvernement suisse coopère davantage dans ce domaine. (ats/jch)

Les diplomates de l'ONU quittent la salle lors d'un discours du ministre russe
Video: watson
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