Face aux défis actuels, Alain Berset, Simonetta Sommaruga et Ignazio Cassis ont appelé le pays à retrouver la culture du dialogue et son esprit pionnier tout en défendant ses valeurs.
Le Fribourgeois a déploré que la culture des médias sociaux ait bouleversé le débat politique. A ses yeux, les polémiques de ces dernières années ont affaibli la Suisse. Sa culture politique parfois compliquée et sa diversité étonnante ne peuvent s'épanouir que si l'on se rappelle que «seules les bonnes solutions nous renforcent».
«La crise du coronavirus a montré que nous avons le choix en tant que société», a rappelé Alain Berset. Le choix de relever ces défis grâce à notre culture du débat ou de camper sur nos positions en méprisant les autres:
Simonetta Sommaruga a elle aussi évoqué le changement climatique et le tournant énergétique:
La conseillère fédérale a rappelé que la Suisse a déjà connu un tournant énergétique après la Première Guerre mondiale. Elle avait alors développé l'hydraulique afin de se libérer de la dépendance de l'étranger et du charbon.
Face à la crise en Ukraine, Ignazio Cassis a de son côté souligné que rien n'était acquis, ni notre liberté, ni notre indépendance, ni notre sentiment de sécurité:
Lundi, le président de la Confédédation parcourra le pays à bord d'un train spécial. Parti de Lugano (TI), il s'arrêtera à Kronau (ZH) pour un brunch à la ferme, puis à Granges (SO) et Yverdon (VD) avant de terminer à Lausanne. Il y visitera les trois nouveaux musées de Plateforme 10 avant de gagner le bord du lac, à Ouchy, pour la cérémonie officielle.
A une année des élections fédérales, le ministre des affaires étrangères, élu en 2017 au gouvernement, s'est dit prêt sur la RTS à rester dix ans au Conseil fédéral, soit jusqu'en 2027.
Les festivités étaient organisées dimanche soir déjà dans nombre de communes, comme à Bâle, où onze concerts étaient prévus sur les bords du Rhin. Les festivités ont commencé avec une démonstration de bateaux-pompes et devaient culminer à 23h00 avec le feu d'artifice. Les organisateurs attendaient près de 100 000 spectateurs.
Malgré la sécheresse, Bâle-Ville n'a pas décrété d'interdiction générale des feux d'artifice, contrairement à de nombreux autres cantons.
La pyrotechnie étant confrontée au changement climatique et autres pressions des protecteurs des animaux, la technologie permet de réinventer les spectacles du 1er août. Certains sont basés sur les drones, comme à Crans-Montana (VS), Hauterive (NE), Cudrefin (VD) Bienne ou Berne. Mais l'offre reste encore assez confidentielle, les opérateurs agréés se comptant sur les doigts de la main en Suisse.
Pour pouvoir organiser des spectacles de drones, il faut une autorisation de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Ceci notamment parce que plusieurs drones volent en même temps. L'autorisation n'est pas propre à des événements spécifiques, mais porte sur l'exploitation en tant que telle des engins.
La procédure d'autorisation comprend un contrôle de sécurité afin de s'assurer que l'exploitant respecte les exigences et les restrictions d'un tel usage de drones, a déclaré le porte-parole de l'OFAC Christian Schubert. (ats/jch)