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Examens d'apprentissage: les Romands échouent plus que les autres

Examens d'apprentissage: les Romands échouent plus que les autres

Certains apprentis échouent aux examens de formation professionnelle: en 2021, 8% d'entre eux sont repartis les mains vides en Suisse. Dans les cantons romands, les taux d'échec sont particulièrement élevés.
30.05.2022, 17:0430.05.2022, 18:08
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L'année passée, 71 905 jeunes ont dû passer leurs examens de formation professionnelle dans toute la Suisse, pour obtenir un certificat fédéral de capacité (CFC) ou une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP); 66 021 brevets ont été délivrés, ce qui signifie que 5884 candidats ont échoué. Ils représentaient 8,2% du total.

Ces chiffres, publiés par l'Office fédéral de la statistique (OFS), mettent en lumière une tendance. Comme l'a remarqué le quotidien vaudois 24 Heures, les cantons romands ont les taux d'échec les plus élevés du pays. Voici où se situe chaque canton:

Comme le montre le graphique, les cantons romands occupent, à quelques exceptions près, les dernières places du classement. Genève et Vaud affichent les pires scores, mais les autres régions francophones ne sont pas loin. Et dans le détail, le pourcentage d'apprentis ayant raté leur examen en 2021 se monte à:

  • 13,6% à Genève
  • 12,2% dans le canton de Vaud
  • 11,1% en Valais
  • 9,5% à Neuchâtel
  • 8,8% à Fribourg

Parmi les romands, seul le Jura se place en dessous de la moyenne nationale, avec un taux d'échec de 5,1%.

Sur le podium des meilleurs élèves, on retrouve trois cantons de Suisse centrale: Nidwald, avec un taux d'échec de 2,2%, Appenzell Rhodes-Intérieures et Obwald, où seuls 2,5% des apprentis ont raté leurs examens en 2021.

En 2021, 13,6% des apprentis genevois n'ont pas passé leur examen (image d'illustration).
En 2021, 13,6% des apprentis genevois n'ont pas passé leur examen (image d'illustration).image: keystone

Une perte d'attractivité?

Comment expliquer ces chiffres? Les raisons restent en grande partie mystérieuses, mais plusieurs pistes sont avancées. Le directeur de la formation à la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE), interrogé par 24 Heures, impute cette situation à la perte d’attractivité des formations professionnelles initiales au profit du gymnase.

Pour les syndicats, la cause est tout autre: elle résiderait plutôt dans le manque d’implication des formateurs. (asi)

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