Lorsqu'on est immergé dans un événement important, on pense à tout et surtout à ce qui peut mal tourner. Mais le Neuchâtelois Till Rabus avait-il seulement imaginé que sa toile Le grand blond risquait de se faire agresser par une perceuse? Probablement pas.
C'est l'histoire cocasse du jour et elle a été dévoilée par Presse océan. A Nantes, où les œuvres des frères Till et Léopold Rabus sont exposés à la Hab Galerie, un incident a donné un petit coup de chaud aux organisateurs et à l'artiste lui-même. Le 18 avril dernier, un ouvrier avait entrepris des travaux dans la pizzéria mitoyenne. L'homme était armé d'une «mèche de 20 millimètres», nous raconte le journal.
Ensuite? Bah, la bourde classique: la mèche de la perceuse a méchamment traversé le mur. De l'autre côté, un employé de la galerie a deviné de loin une tache plus claire sur l'œuvre en question. En se rapprochant, il a découvert un trou.
Branle-bas de combat!
Selon le média français, l'œuvre a immédiatement été confiée à un restaurateur. L'artiste neuchâtelois, lui, s'est dit confiant: «Je sais que les restaurateurs font un boulot incroyable en reprenant les fibres de la toile, je ne me fais aucun souci. On ne verra plus rien après travaux.»
Les organisateurs ne savent pas encore quand le «blessé» pourra rejoindre l'exposition. Vous ne connaissez pas l'univers de l'artiste Till Rabus? C'est le moment rêvé pour jeter un œil à son travail, en cliquant ici!