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A Fribourg, le Conseil d'Etat a répondu à la question de deux élues PS sur le code vestimentaire et le sexisme à l'école. Une polémique avait grondé en février.
08.06.2021, 11:4408.06.2021, 14:53
C'est une exigence: les élèves fribourgeois doivent porter une tenue «adaptée au métier d'élève et au maintien d'un climat propice aux études». Ces mots, ce sont ceux du Conseil d'Etat fribourgeois, relayés ce mardi par La Liberté.
L'exécutif du canton a répondu à une question déposée par deux députées socialistes, Kirthana Wickramasingam et Martine Fagherazzi, suite à une histoire qui avait fait grand bruit en février.
Le contexte
Rappelez-vous. Une élève qui ne portait
pas de soutien-gorge, au Collège de Gambach, avait été
blâmée par son professeur. La
polémique avait enflé. Des
témoignages de sexisme et de comportements inappropriés de professeurs avaient plu sur les réseaux. Une enquête administrative avait été ouverte à l'Eikon, Ecole professionnelle en arts appliqués :
trois enseignants et un directeur avaient été suspendus.«Une question de respect»
Le Conseil d'Etat s'est aussi défendu de vouloir blesser qui que ce soit:
«Il ne s’agit pas, pour les écoles ni pour le corps enseignant, de stigmatiser, d’humilier ou de sexualiser les élèves»
L'exécutif a indiqué que les vêtements devaient être adaptés à chaque contexte de la vie. «(...) il n’est pas toujours possible pour les élèves de s’habiller comme ils le souhaitent dans le cadre scolaire. C’est une question de respect, ce n’est pas du sexisme.»
Enfin, le Conseil d'Etat a aussi répondu à plusieurs autres interrogations des élues concernant les témoignages révélés sur les réseaux et le traitement cantonal du sexisme dans le cadre scolaire.
Pour lire toute la réponse, c'est par ici.
Une école primaire genevoise avait suscité une polémique en décidant de renommer la Fête des mères en «fête des gens qu'on aime». Le directeur revient sur sa décision.
Le directeur de l'école primaire de Lully, dans le canton de Genève, avait envoyé le 18 avril dernier, une missive aux parents d’élèves, pour les informer que cette année et à l’avenir, la Fête des mères ferait place à «la fête des gens qu’on aime».