Suisse
Genève

L'accord entre Uber et Genève laisse les chauffeurs sceptiques

L'accord entre Uber et Genève laisse les chauffeurs sceptiques

L'accord conclu entre les autorités genevoises et la direction d’Uber a soulagé de nombreux clients, mais n'enthousiasme pas les chauffeurs. Le syndicat qui les représente parle de «solution bancale».
14.06.2022, 08:3614.06.2022, 10:50
Plus de «Suisse»

A Genève, le scepticisme domine dans les rangs des chauffeurs Uber à propos de l'accord qui a été passé entre le canton et la multinationale californienne afin de permettre à cette dernière de continuer son activité au bout du lac, en conformité avec un arrêt du Tribunal fédéral (TF).

L'accord ne règle notamment pas «les éléments qui devront être pris en compte par Uber pour régler les arriérés de salaires dus aux chauffeurs», critique le SIT. Le syndicat ajoute que la multinationale persiste aussi à ne pas vouloir «elle-même» salarier ses chauffeurs.

«Solution bancale»

Afin de respecter la loi , Uber entend passer par des entreprises partenaires. Celles-ci emploieraient les chauffeurs qui utilisent l'application du géant californien. Pour le SIT, la solution qui a été trouvée entre l'Etat de Genève et Uber est «bancale». Le syndicat demande à être consulté pour avancer ses propositions.

Dans un récent arrêt, le TF a considéré que les chauffeurs travaillant pour Uber étaient des salariés et non pas des indépendants, comme le soutenait la multinationale. Cette décision a eu pour conséquence la suspension des activités d'Uber à Genève le temps pour l'entreprise de s'adapter aux nouvelles règles. (ats)

Un policier tombe sur une voiture autonome…qui s'enfuit
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Comment Pfister nettoie l’héritage d’Amherd au sein de la Défense suisse
Depuis l’arrivée de Martin Pfister, le Département de la Défense enchaîne les départs, marquant une dynamique claire de remaniements internes.
Martin Pfister a pris ses fonctions il y a 105 jours à la tête du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Les défis à relever sont gigantesques: guerre en Ukraine, financement flou du développement de l'armés et (nombreux) projets d'acquisition en mauvaise posture. La menace d'un surcoût de plusieurs milliards pour le prochain avion F-35 fait figure de dernier exemple en date.
L’article