La direction de l'aéroport de Genève et les syndicats étaient en discussion, vendredi matin, alors que le personnel avait entamé une grève vendredi à 4 heures. Pour rappel, les employés contestaient le nouveau modèle salarial approuvé jeudi par le conseil d'administration.
Pas satisfaits des débats, les employés avaient voté et décidé de reconduire la grève ce vendredi et jusqu'au samedi. Dans l'après-midi, la conseillère d'Etat en charge, Nathalie Fontanet, a proposé aux grévistes de conclure un accord avec la direction. Une solution a finalement été trouvée en fin d'après-midi. La grève est définitivement terminée.
En effet, la discussion qui a eu lieu à 16h30 avec la direction de l’aéroport était très importante. Si l’accord n’avait pas été signé, il y aurait eu grève samedi. Le pire des moments alors que les vacanciers se préparaient à entamer les vacances estivales.
Vendredi matin, seuls les passagers ayant un vol en fin de matinée et les journalistes étaient autorisés à pénétrer à l'intérieur de l'aéroport, par les nombreux policiers et personnels de sécurité mobilisés. Dans le bâtiment, le calme règne.
Selon un décompte jeudi, 8000 passagers environ étaient touchés au départ de Genève par les quatre heures de grève. Pas moins de 64 vols ont été annulés, selon l'aéroport sur Twitter. Si la compagnie EasyJet a prévu de supprimer 18 vols, une quinzaine d'autres ont été reprogrammés afin de pouvoir décoller ou atterrir en dehors des heures de grève. Swiss s'attend à ce que 13 vols soient annulés et 11 retardés.
Situation 07h20. En raison d’un mouvement social d’une partie du personnel de Genève Aéroport (GA), arrêt des opérations de 06h00 à 10h00. 64 vols - départs et arrivées - annulés. Les sept vols long courriers attendus entre 10h15 et 11h15.
— Genève Aéroport (@GeneveAeroport) June 30, 2023
Selon l'AFP présente place, une cinquantaine de syndicalistes avaient planté leurs drapeaux rouges devant la porte principale pour cette mobilisation historique: le premier débrayage du personnel employé en plus de 104 ans. Au cœur des revendications? La refonte de la politique salariale voulue par la direction. Bien que la direction assure qu'il n'y aura «aucune baisse de salaire», le Syndicat des services publics dénonce un «projet arbitraire».