Retournement de situation. Alors que Genève avait assuré que les dégâts causés par un trou creusé dans une chaussée du quartier des Pâquis le 22 juin dernier ne serait pas remboursés par le contribuable, l'analyse du Conseil administratif de la ville semble avoir omis quelques éléments non négligeables dans son calcul, comme l'a démontré lundi la Tribune de Genève (TDG).
D'après les estimations du journal, les dégâts matériels causés par l'action groupée d'activistes s'élèveraient à, au moins, 43 000 francs. Une somme conséquente qui sera à la charge des habitants.
Le montant impliquerait les éléments suivants:
D'après certains élus de droite contactés par la Tribune de Genève, la facture pourrait être encore plus salée. Du côté du Centre, la mise en place de tous ces éléments n'est la seule «faute de Frédérique Perler», qui, selon l'élu Alain Miserez, oblige le Conseil administratif à devoir dépenser des sommes importantes pour faire la lumière sur l'affaire.
Le mercredi 22 juin 2022, deux associations pour la mobilité douce ont troué le bitume d'une route des Pâquis. L'objet de leur revendication: davantage de verdure dans le quartier. Une enquête de la RTS révélait le lendemain que la magistrate Verte Frédérique Perler avait autorisé cette action. Elle aurait, par la suite, rechigné à payer les 4000 francs d'amende lui ayant été imputés, en justifiant «une erreur d'appréciation». (mndl)