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A Genève, une campagne veut dénoncer le fait que les personnes LGBTIQ+ ne peuvent pas toujours profiter sereinement des espaces communs. Intitulée «Ma vie, ma ville, mes couleurs», elle va durer jusqu'au 23 mai.
04.05.2021, 19:2205.05.2021, 18:24
Cette année, la campagne de la Ville de Genève contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie interroge sur la place des personnes LGBTIQ+ dans l'espace public.
«Droit de se sentir en sécurité partout»
Intitulée «Ma vie, ma ville, mes couleurs», la campagne est visible dès lundi et jusqu'au 23 mai. Elle insiste sur le droit de chacun de se sentir libre et en sécurité partout et tout le temps.
D'ailleurs, en première suisse et mondiale, un nouveau drapeau plus inclusif et représentatif des communautés LGBTIQ+ viendra compléter le traditionnel pavoisement arc-en-ciel pour la Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie.
Stratégies de dissimulation
La campagne entend dénoncer le fait qu'il est difficile pour la communauté LGBTIQ+ de profiter pleinement et sereinement des espaces communs. Ils restent nombreux à ne pas se sentir en sécurité dans la rue, les milieux festifs, le cadre professionnel ou encore sur les réseaux sociaux. Cela, à cause notamment:
- Des regards désapprobateurs dans la rue
- Des commentaires hostiles
- Des violences physiques
Alfonso Gomez, en charge du Département des finances a relevé:
«Etre visible dans l’espace public implique de devoir faire face à des violences et à un sentiment d’insécurité pour les personnes concernées»
Résultat: des lieux sont évités, des stratégies de dissimulation sont mises en place, l’esprit est en perpétuelle alerte.
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source: google earth / google earth
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