Voici le nombre de documents confidentiels apparus sur le darknet dimanche: 64 967. D'après une enquête du Temps publiée mardi 26 juillet, ces derniers, qui datent de 2000 à 2022, proviendraient du piratage d’une entreprise genevoise prestataire de services informatiques.
Parmi les clients les plus importants impliqués y figurent la Chancellerie d’Etat de Genève, des institutions vaudoises, l’Hospice général, les HUG, l’aéroport de Genève ou encore de prestigieuses banques privées.
Le journal – à qui le directeur de l'entreprise a d'ailleurs refusé de parler – affirme que ces fichiers ont été mis aux enchères par un groupe de hackers dimanche, après avoir réclamé le paiement d'une rançon à la société genevoise. Les malfrats n'ayant pas été payés à terme, «les documents se sont retrouvés en ligne en fin d’après-midi», peut-on lire dans l'article.
Parmi les documents rendus publics se trouveraient, entre autres, des pièces d’identité, des extraits de casiers judiciaires, des attestations de poursuites, des CV avec photos, les données bancaires des clients, des adresses e-mail et des numéros de téléphone privés. (mndl)