L'enquête représentative de Comparis sur l'acceptation des intelligences artificielles dans la vie quotidienne révèle une nette augmentation de l'utilisation et de la préférence pour les chatbots (système informatique de discussion) tels que ChatGPT et Gemini (l'IA de Google) en Suisse.
Et en effet, en 2024, 80% de la population sait ce qu'est un chatbot, contre 57% il y a seulement trois ans, ce qui est une évolution considérable. De même, 63% a déjà communiqué au moins une fois avec un chatbot, contre 38% en 2021.
Ce qui corrobore ce chiffre, 72% des Suissesses et des Suisses préféreraient interagir avec un chatbot plutôt qu'avec un être humain lors de leurs recherches en ligne.
Mais l'acceptation des chatbots s'est également étendue à différents domaines, 72% des participants à l'enquête préfèrent interagir avec un chatbot pour suivre le statut d'une livraison et 48% préfèrent échanger avec une IA qu'un humain pour acheter une maison.
Les interactions avec les chatbots sont les plus fréquentes lors du shopping en ligne, suivi de la recherche d'informations en ligne. Cependant, l'expert souligne que pour que les chatbots puissent réellement concurrencer les moteurs de recherche traditionnels, les réponses générées par l'intelligence artificielle doivent être accompagnées de liens vers des sources pour faciliter la compréhension des utilisateurs et légitimer la véracité d'une information.
L'expérience globale avec les chatbots est largement positive, 62% des Suisses interrogés étant plutôt ou très satisfaits des programmes. Les chatbots se révèlent particulièrement populaires en dehors des heures d'ouverture, où 68% des personnes préfèrent s'adresser à un chatbot plutôt que d'attendre qu'un humain soit disponible. De plus, la communication écrite via un chatbot intégré à un site Web est jugée plus engageante que la communication téléphonique:
Cependant, en matière de santé, la confiance dans les chatbots diminue, avec moins de 15% des personnes interrogées préférant contacter un chatbot plutôt qu'un humain en cas de problèmes de santé mentale, et seulement 21% en cas de problèmes physiques. Pour des questions médicales personnelles, telles que les premiers avis médicaux, seuls 26% des répondants préféreraient interagir avec une IA plutôt qu'avec une personne. (hun)