Le Jour du Dépassement de la Terre tombe aujourd’hui en Suisse. Cela veut dire que, du 1er janvier au 11 mai, les résidents helvétiques ont consommé autant de ressources biologiques par personne que la planète en renouvelle en un an.
Ce calcul savant est réalisé par Global Footprint Network, un groupe de réflexion basé aux Etats-Unis, en Belgique et en Suisse qui calcule l'empreinte écologique des Etats.
En bonus, le classement de tête:
Il est cependant possible de repousser cette date du 11 mai assure Global Footprint Network, lundi, dans un communiqué. Comment? Adapter les infrastructures, améliorer l’efficacité des processus et des modes de vie en termes de consommation d’énergie et de ressources, décarboniser nos systèmes énergétiques et séquestrer le CO2 excédentaire sont des éléments-clés.
A titre d'exemple, l’exploitation et la construction de bâtiments représentent aujourd’hui 16% de l’empreinte de la Suisse. Ce qui équivaut à 45% de la biocapacité mondiale par habitant.
Mais l’infrastructure physique est lente à s’adapter, selon Global Footprint Network, qui aide des entreprises à rendre ce secteur durable, en travaillant sur de nouvelles technologies qui remplacent les procédés et les matériaux de construction actuels, gourmands en ressources. (ats/jah)