La Suisse compte tout donner pour le droit des femmes
La Suisse est bien partie pour renforcer l'égalité des genre et les droits des femmes. Et pour cause, suite à la 65e session de la Commission de la condition de la femme, elle a adopté une déclaration finale conjointe allant dans cette direction. Un petit succès.
Tendances contradictoires
Plusieurs tendances contradictoires se dessinent toutefois dans la politique internationale en matière de droits des femmes:
- D'un côté, l'émergence d'un mouvement mondial en faveur de l’égalité des genres et des droits des femmes sous le nom de «Forum Génération Égalité» auquel la Suisse participera.
- De l’autre, les positions des États critiques à l’égard de l’égalité des genres et des droits des femmes se durcissent et tendent à bloquer tout progrès.
Dans ce registre, la Suisse regrette que la Turquie ait annoncé son intention de se retirer de la Convention d'Istanbul qui lutte contre les violences faites aux femmes. D'autant plus qu'elle avait participé activement à l’élaboration de cet instrument.
Rôle de médiatrice
À l’avenir, le rôle de médiatrice de la Suisse restera capital. Les Helvètes s’attacheront notamment à renforcer la situation économique des femmes, en particulier l’égalité salariale. Mais aussi à leur donner la possibilité de participer activement et sur un pied d’égalité à la vie publique et aux processus décisionnels.
L’application mobile pour le renforcement des droits des femmes «Women’s Human Rights App» a été une de ses contributions essentielle cette année. Lancée juste avant la session, elle aura permis aux négociateurs d’accéder rapidement aux textes juridiques et fondamentaux les plus importants dans divers domaines relatifs aux droits des femmes et à l’égalité des genres. (ats/hkr)