
Le président du parti écologique, Batlhasar Glättli, persiste toutefois à revendiquer un siège à l'exécutif fédéral.Image: sda
En cas d'élection, le président des Verts refuserait un siège du PS, car son but «n'est pas d'entrer au gouvernement coûte que coûte et de torpiller notre alliance avec le PS».
15.01.2022, 09:5416.01.2022, 19:03
Si la droite venait à proposer aux Verts un siège du PS au Conseil fédéral après les législatives de 2023, le parti y renoncerait, annonce Balthasar Glättli, son président. Il ajoute:
«Notre but [...] n'est pas d'entrer au gouvernement coûte que coûte et de torpiller notre alliance avec le PS»
Balthasar Glättli révèle, dans un entretien diffusé samedi par Tamedia, que «ce siège, nous le revendiquons pour faire avancer la cause écologique et, pour y arriver, nous avons besoin de deux socialistes».
Si un Vert était élu à la place d'un socialiste, il lui suggèrerait de refuser son élection. «Nous ne devons pas entrer dans ce jeu-là», qui n'a pour mission, que de «nuire à la gauche».
Le président du parti écologique persiste toutefois à revendiquer un siège à l'exécutif fédéral:
«Il est inacceptable que le PLR et l'UDC aient une majorité absolue au Conseil fédéral, alors qu'ils ne sont majoritaires ni au parlement ni au sein de la population»
L'objectif de Balthasar Glättli, vis-à-vis des élections législatives de 2023, est de conserver les 13.6% de suffrages de 2019, «voire le dépasser». Il est optimiste quant à la dynamique actuelle, le parti ayant recueilli près de 20% de membres supplémentaires en deux ans. (ats/chl)
Le dirigeant a également exprimé son soutien à l'embauche de l'ancien président du groupe, Urs Rohner.
L'ex-président du Credit Suisse Walter Kielholz rejette les reproches de l'UDC, qui dénonce une mauvaise gestion de la banque et un copinage avec le PLR, ayant amené à la banqueroute. Il reconnaît toutefois que le versement des bonus aurait dû être réglé différemment.