Les deux partis ont décidé de regrouper leurs forces en proposant un projet commun en faveur d'un fonds pour le climat. Il s'agirait pour la Suisse d'investir jusqu'à 7 milliards de francs par an.
12.01.2022, 18:5512.01.2022, 19:00
Le projet d'initiative s'intitule «pour une politique équitable et sociale en matière d'énergie et de climat: investir pour la prospérité, le travail et le progrès». Elle vise:
- La décarbonation des transports, de l'immobilier et de l'économie;
- L'amélioration de la sécurité d'approvisionnement en énergies renouvelables produites en Suisse;
- Le renforcement de la biodiversité;
- La promotion des émissions négatives en CO2;
- Un soutien à la formation continue et à la reconversion professionnelle.
Investir entre 3,5 et 7 milliards de francs chaque année
Le texte prévoit d'investir chaque année entre 0,5 et 1% du PIB en faveur d'un «tournant écologique». Soit entre 3,5 et 7 milliards de francs. Ce montant est susceptible d'être abaissé si les objectifs sont atteints. «La plus grande partie viendra d’un relèvement de la dette publique. Lorsqu’il s’agit d’investir, l’endettement est légitime», a précisé le co-président du PS Cédric Wermuth.
Tous les partis doivent immédiatement «faire pression pour des investissements publics massifs» afin de prendre ce tournant, estiment les initiants qui lancent une invitation aux autres camps politiques et aux associations pour participer au projet.
Cédric Wermuth veut ouvrir par ce texte «une perspective d'espoir». L'idée est d'«assurer la prospérité des générations futures, de créer des emplois et de renforcer la justice sociale». (ats)
Grève pour le climat à Berne, en images
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Grève pour le climat à Berne, en images
Plusieurs dizaines d'activistes du climat ont observé un sit-in vendredi au centre de Berne à l'occasion de la grève internationale du climat.
source: sda / anthony anex
Action climatique devant la BNS
Video: watson
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Professeur de langues, Niko Aktas peut s'exprimer dans quantité d'idiomes. En Suisse, mieux vaut parler aux personnes dans leur langue maternelle.
Niko Aktas est probablement la personne polyglotte à connaître le plus de langues en Suisse. A 36 ans, il est capable de tenir des conversations en allemand, suisse-allemand, anglais, italien, français, espagnol, néerlandais, suédois, turc et russe. Il peut également se faire comprendre en slovaque, arabe et albanais. De plus, il comprend quelques autres langues, comme le romanche.