Qui aurait cru qu'une conversation Whatsapp pouvait être amendable? Jeudi dernier, le parquet de Sursee a en effet condamné 96 personnes impliquées dans un groupe de discussion. Ceux-ci s'échangeaient des informations à propos de contrôles policiers, ainsi que des photos de radars placés sur les routes et autoroutes lucernoises.
Pour les forces de l'ordre, ces discussions sont d'autant plus punissables qu'elles revêtent un caractère public, et auraient, selon elles, plus été adapté à un cadre privé.
Les utilisateurs du groupe, tous âgés entre 23 et 56 ans d'après les information du NZZ, devront payer une amende d'une centaine de francs, en plus des frais de l'enquête. (mndl)