Suisse
manifestation

3 questions que l'on se pose sur la manif' anti-certificat Covid à Berne

3 questions que l'on se pose sur la manif' contre le certificat Covid à Berne

Demonstration gegen die Ausweitung des Covid-Zertifikates, am Mittwoch, 8. September 2021, in Bern. In Bern demonstrieren Hunderte Menschen gegen die Ausweitung der Zertifikatspflicht. Sie werfen dem  ...
Image: sda
Un bon millier de personnes ont manifesté, mercredi soir, à Berne, contre l'extension du certificat Covid. Ils ont accusé le Conseil fédéral d'introduire la vaccination obligatoire par des moyens détournés.
08.09.2021, 21:5409.09.2021, 14:01
Plus de «Suisse»

Quelques heures après les annonces du Conseil fédéral. Un millier de personnes se sont rassemblées, à Berne, mercredi soir, pour une manifestation «spontanée» contre l'extension du certificat Covid. Elles dénonçaient l'introduction «par la petite porte» d'une obligation de se faire vacciner.

Qui étaient les gens qui formaient le cortège?

Le rassemblement a été convoqué par plusieurs organisations qui s'opposent depuis longtemps aux mesures anti-coronavirus prises par les autorités. Dans un appel, publié sur les médias sociaux, on pouvait lire:

«Des gens seront exclus s'ils n'ont pas de certificat Covid»

Les participants brandissaient des drapeaux suisses et cantonaux. En tête du cortège marchaient une centaine de personnes, dont beaucoup portaient les t-shirts violets de l'organisation Mass-Voll. Cette dernière appelait à descendre dans la rue depuis le 6 septembre.

Image
source: 20minuten

Derrière eux suivaient différents groupements, puis une foule bigarrée de jeunes et de moins jeunes. La plupart criaient: «Liberté ! Liberté» ou des slogans tels que «Non au diktat du certificat». Certains arboraient des panneaux avec des textes tels que: «la seringue loin de nos enfants».

Comment s'est déroulée la manifestation?

Les organisateurs de la manifestation avaient convenu d'un itinéraire avec les autorités et s'y sont tenus. Le cortège a débuté vers 19h sur la place de la gare. Il s'est terminé, peu après 21h, sur la Place fédérale. Le Palais fédéral avait été, quant à lui, clôturé pour le protéger. La place, elle-même, était restée libre d'accès. A noter que des agents en tenue anti-émeute étaient prêts.

En effet, la ville de Berne avait chargé la police cantonale de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l'événement. Deux fourgons ont précédé le cortège, donnant la direction à suivre. Des agents de police, sur le bord de la route, ont suivi l'action.

Les forces de l'ordre ont, par ailleurs, annoncé sur Twitter 👇 que des manifestants et des tiers s'étaient provoqués à plusieurs reprises. Les milieux de gauche avaient, en outre, appelé à une contre-manifestation, mais on n'a pas vu grand-chose de ce côté-là.

Quant au nombre de personnes ayant participé, il varie énormément... selon qui en parle. Un journaliste de Keystone-ATS a, ainsi, compté environ 1000 personnes dans le défilé. Sur la Place fédérale, un orateur a, quant à lui, parlé de 20 000 participants. Selon l'ATS, Reto Nause, municipal en charge de la Sécurité de la ville évoque le chiffre de quelques milliers.

La manif' était-elle autorisée?

Comme il s'agit d'un rassemblement (relativement) spontané en réaction aux décisions du Conseil fédéral contre la pandémie, les organisateurs n'ont pas eu à obtenir d'autorisation, selon le règlement de la ville de Berne. Mais les autorités municipales ont explicitement déconseillé de participer à la manifestation, notamment en raison du risque de dérapage. (jah avec ats)

En Suisse, mon patron peut-il me forcer à me vacciner?
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Pourquoi la Suisse a dû payer une lourde amende après la défaite nazie
La capitulation de l'Allemagne nazie a mis fin à des années d'angoisse en Suisse. Les puissances victorieuses portèrent un regard critique sur la neutralité helvétique durant le conflit, forçant le Conseil fédéral à repositionner le pays dans un nouvel ordre mondial.

C’est avec une voix empreinte d'émotions que le président de la Confédération, Eduard von Steiger, s'adressa au peuple suisse dans un message radiodiffusé le 8 mai 1945. La veille, la Wehrmacht allemande avait signé la capitulation sans conditions.

L’article