«Afin de maintenir une base économique durable et de permettre des investissements dans l'innovation, des mesures de réduction des coûts sont nécessaires. Cela implique la suppression probable de 35 postes, sous réserve du résultat de la procédure de consultation en Suisse romande. Les collaborateurs concernés seront soutenus par un plan social», écrit le groupe 20 Minuten, filiale de TX-Group.
La rédaction de 20 Minutes, qui comprend également la rédaction de lematin.ch et l'agence Sport-Center, est avec 104 collaborateurs l'une des plus grandes rédactions de Suisse romande, rappelle-t-il. «Il y a environ deux ans, l’effectif a été augmenté de 20 postes. Cependant, le chiffre d'affaires escompté qui en découlait n'a pas été atteint. Au lieu de cela, on a assisté à un net recul».
Il s'agit de la deuxième vague de licenciements annoncée par le groupe de presse en l'espace d'un mois. Fin novembre, Tamedia faisait savoir qu'elle allait biffer 28 postes en Suisse romande.
L'annonce a provoqué un tollé dans les rédactions. «La Tribune de Genève, 24 heures, le Matin Dimanche, Tamedia (rubriques suisses, monde, économie), les entités TES (photographie, édition et mise en page), la Cellule digitale ainsi que l’association professionnelle impressum dénoncent avec force la décision de TX Group, propriétaire de Tamedia, de supprimer plus de 10% des effectifs des rédactions en Suisse romande», indiquent-ils dans un communiqué. (ats)