La police scientifique inspecte le balcon d'où les cinq membres d'une même famille sont tombés.image: watson
Jacqueline Pellet, l'élue municipale de Montreux chargée de la cohésion sociale, des familles et de la jeunesse, l'affirme: la Ville ne savait rien.
Municipalité de Montreux, instruction publique, justice et police, protection judiciaire de la jeunesse: une quelconque autorité vaudoise était-elle au courant de la vie en marge de cette famille française arrivée à Montreux il y a trois ans, morte, à l'exception du fils de 15 ans, dans le drame de jeudi dernier?
Jointe dimanche par watson, la municipale montreusienne Jacqueline Pellet, en charge de la cohésion sociale, des familles et de la jeunesse, est formelle: «Nous n'avons jamais reçu le moindre signalement concernant cette famille.»
Si l'adolescent de 15 ans, rescapé de la chute, était connu des autorités vaudoises, ce n'était pas le cas de la petite sœur de 8 ans décédée, qui ne figurait sur aucun registre administratif. La municipalité n'aurait-elle pas eu vent de son existence? Jacqueline Pellet répond:
«Comment voulez-vous qu'on ait pu être au courant de l'existence de la fillette, si la famille, lors de son installation à Montreux, ne l'avait pas déclarée aux autorités? Nous n'allons tout de même pas effectuer des perquisitions dans toutes les familles pour vérifier que tous les enfants sont bien déclarés à l'administration.»
Jacqueline Pellet, municipale montreusienne
De nombreuses questions restent ouvertes auxquelles l'enquête va devoir répondre. Joint samedi par watson, Roland Berdoz, l'un des deux préfets du district Riviera-Pays-d'Enhaut qui comprend Montreux, s'est expliqué sur la façon dont l'école et les services préfectoraux interagissent dans des situations inquiétantes de déscolarisation, comme ce fut le cas jeudi matin peu avant le drame.👇
Témoignage d'une famille de réfugiés
Video: watson
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