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Avenir de l'école secondaire de Moutier: deux projets, pas d'unanimité

Avenir de l'école secondaire de Moutier: deux projets, pas d'unanimité

L'avenir de l'école secondaire de Moutier, bientôt jurassienne, n'est pas encore fixé. Deux modèles ont été proposés lors d'un vote qui n'a pas récolté l'unanimité.
12.03.2023, 16:2612.03.2023, 18:35
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Les citoyens de huit communes bernoises autour de Moutier (BE) se sont prononcés dimanche lors d'un vote de principe sur l'avenir de l'école secondaire une fois la cité prévôtoise devenue jurassienne. Aucun des deux modèles proposés n'a obtenu l'unanimité.

Cinq communes, soit Grandval, Corcelles, Roches, Eschert et Seehof privilégient la mise en place à Grandval (BE) d'une école secondaire en collaboration avec celle de Valbirse (BE). Les trois communes de Belprahon, Crémines et Perrefitte préfèrent continuer d'envoyer leurs élèves à l'école secondaire de Moutier, qui aura intégré le système scolaire jurassien.

Quelle était l'utilité de cette votation?

Ce vote n'a qu'une valeur de principe. Mais l'issue du scrutin doit orienter les exécutifs communaux vers l'option privilégiée. Certains devront donc sans doute se rallier à une variante qui n'était pas la leur. La nouvelle organisation devra être en place au 1er janvier 2026, date retenue pour l'accueil de Moutier dans le Jura.

La campagne a été très animée avec des courriers de lecteurs, des tous-ménages, des messages sur les réseaux sociaux et des collectifs citoyens. La Question jurassienne est restée parfois sous-jacente dans certaines de ces réactions et prises de position.

Six séances d'information ont eu lieu dans autant de villages pour répondre aux interrogations des citoyens. Les questions portaient sur la concordance des vacances entre les cantons de Berne et du Jura ou sur l'assurance de la pérennité de l'école secondaire à Moutier. Cet établissement compte environ 300 élèves.

Les deux modèles sont viables et présentent chacun des atouts et des défauts, avait jugé l'expert mandaté par le Conseil-exécutif bernois pour esquisser des solutions. Le canton de Berne n'avait pas formulé de préférence. Une réunion de chaque Conseil municipal aura lieu pour analyser les résultats avant une séance du Conseil intercommunal du Grand Val (CIGV) fin mars.

Le modèle intercantonal

Si le modèle intercantonal devait être choisi, les communes devraient alors faire une demande au canton de Berne pour les autoriser à envoyer leurs enfants dans une école jurassienne.

Les systèmes de formation jurassien et bernois sont très similaires s'agissant du suivi du plan d'études et des moyens d'enseignement romands. En revanche, le nombre d'heures de cours par semaine ou les dates des vacances ne sont pas les mêmes d'un canton à l'autre. Les écoliers passeraient du système bernois au système jurassien lors de la transition du primaire au secondaire I pour y revenir lorsqu'ils intègreraient le secondaire II.

A Bellelay (BE), des élèves jurassiens et bernois se mélangent déjà. Cela fait des décennies que les élèves de Lajoux (JU) et des Genevez (JU) se rendent à l'école secondaire de la Courtine sous régime scolaire bernois. L'idée qui avait prévalu à l'époque était d'offrir un établissement proche du domicile des enfants.

Le modèle deux sites

Si le modèle des deux sites avec Grandval et Valbirse devait l'emporter à l'issue des différentes rencontres des autorités communales, il faudrait alors créer un syndicat scolaire nécessitant l'adhésion des villages.

Le bâtiment de Grandval devrait être adapté pour accueillir quatre classes et entre 70 et 80 élèves supplémentaires selon les projections. (sas/ats)

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