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EPFL: un nouveau sit-on pro-palestinien

epa11325062 Pro-Palestinian students occupy part of the SG building of the Swiss Federal Institute of Technology of Lausanne (EPFL) in Lausanne, Switzerland, 07 May 2024. The banner (L) reads 'In ...
Le premier sit-in du 7 mai à l'EPFL avait été évacué dans la journée.Keystone

Les pro-palestiniens sont de retour à l'EPFL

Un deuxième sit-in pro-palestinien a lieu depuis jeudi midi à l'EPFL. La semaine dernière, l'institution avait fait appel aux forces de l'ordre pour déloger les manifestants.
16.05.2024, 13:3116.05.2024, 13:31
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Une nouvelle occupation pro-palestinienne a débuté jeudi à la mi-journée sur le campus de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), indique la Coordination étudiante pour la Palestine (CEP). Le sit-in est «pacifique et ne bloque pas les salles de cours» dans le hall du bâtiment d'architecture (SG), selon le collectif.

«Alors que la semaine dernière, l'EPFL avait fait appel aux forces de l'ordre pour une occupation au même endroit afin de déloger ses étudiants, ce rassemblement est mis sous le signe du dialogue», peut-on lire dans un communiqué de la CEP EPFL. Celui-ci ajoute:

«Il est demandé à l'école de faire preuve de bonne foi envers ses étudiants et de ne pas répéter les erreurs commises la semaine dernière»
Coordination étudiante pour la Palestine

Comme les actions sur les autres campus, ajoute-t-elle, cette action est spontanée et n'a ni chef ni dirigeant et les revendications sont toujours les mêmes, parmi lesquelles le boycott des institutions académiques israéliennes.

Pas de boycott des institutions israéliennes

Mardi 7 mai, l'occupation des manifestants avait été levée vers 17h30, le jour même de son commencement. Le lendemain, la direction de l'institution avait échangé avec les étudiants durant environ trois heures. Les parties ont salué un dialogue courtois, «constructif» même selon le président de l'EPFL Martin Vetterli.

Au terme de la rencontre, la direction de l'EPFL a maintenu une position ferme sur son refus d'un boycott académique des institutions israéliennes. De son côté, la délégation d'étudiants pro-palestiniens a estimé avoir obtenu «quelques concessions», tout en promettant que «le mouvement continue». L'EPFL a, elle, promis de mener une analyse approfondie de ses accords de recherche avec des institutions israéliennes.

(sda/ats)

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