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Parti socialiste

Ada Marra, figure socialiste, arrête

Ada Marra, figure socialiste, arrête

Ada Marra, SP-VD, spricht zur Grossen Kammer, an der Sondersession des Nationalrats, am Dienstag, 4. Mai 2021 in Bern. (KEYSTONE/Alessandro della Valle)
Ada Marra est dans la politique fédérale depuis seize ans.Image: sda
Concernant ses projets après la politique, la future ex-parlementaire affirme avoir «une ou deux idées» dont elle ne parlera pas.
12.12.2022, 04:4912.12.2022, 09:47
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La conseillère nationale socialiste va quitter la politique fédérale en 2023. Cette année sera «la fin de ma carrière à Berne», a-t-elle annoncé lundi dans les titres romands du groupe Tamedia.

«J'aurai fait seize ans, c'est suffisant», poursuit la Vaudoise, qui promet que son engagement militant demeurera en dehors de Berne.

Arrivée au Conseil national en 2007 à 34 ans, Ada Marra assure avoir:

«Essayé de faire émerger 'les angles morts' de la politique et de la société»

Parmi ses victoires au Parlement, la socialiste mentionne l'aboutissement de la naturalisation facilitée pour la 3e génération, validée par la population.

Freysinger et MeToo:

Elle regrette toutefois une surmédiatisation sur la question de l'asile contre Oskar Freysinger:

«J'ai mis trop longtemps à comprendre que ces débats servaient les médias et le type de communication de l'époque mais qu'ils ne faisaient pas avancer les choses»

La conseillère nationale mentionne également le mouvement MeToo et la libération de la parole:

«Je fais partie des femmes arrivées à Berne alors que le parlement était encore un monde d'hommes et de mains baladeuses»

Elle dit aussi avoir «adoré» accompagner la fin du secret bancaire. (ats/jch)

Réactions des militants jurassiens à l'élection d'Elisabeth Baume-Schneider
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L'Université de Fribourg éjecte les communistes révolutionnaires
S'estimant trahi, le rectorat de l'Université de Fribourg destitue la Marxist Society, une association étudiante marxiste qui servait de tremplin à la création d'un Parti communiste révolutionnaire. Une décision tardive, alors que tout était clair dès septembre dernier. L'Université de Genève, pas moins touchée par ce phénomène d'entrisme, a pris une autre décision.

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