Keystone
Genève veut développer des mesures alternatives à la détention. Parmi elles, un bracelet électronique de géolocalisation pour les personnes considérées à risque en matière de violences conjugales.
18.02.2024, 10:5318.02.2024, 17:48
«Le bracelet électronique déjà employé se destine aux personnes ayant un risque de dangerosité et de récidive rassurant. Nous n’effectuons en effet pas de géolocalisation en temps réel, mais nous vérifions qu’elle se conforme à son régime de sanction», explique la conseillère d'État en charge de la sécurité Carole-Anne Kast dans une interview au Matin Dimanche.
«Les personnes considérées à risque n’ont donc pas accès à ce dispositif et le bracelet géolocalisable permettrait d’ouvrir à elles ces mesures alternatives à la détention. Il anéantit alors le risque de passage à l’acte en cas d’alerte, en permettant l’intervention au domicile, au travail de la victime ou encore d’interpeller l’auteur sur son chemin»
Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat genevoise
Concernant les mesures alternatives à la détention, «nous avons pour objectif d'investiguer» ces pistes, relève la ministre. «Nous cherchons à développer par exemple les travaux d'intérêt général lorsque les personnes ne paient pas leurs amendes, avant qu'une peine privative de liberté de substitution ne soit prononcée». (sda/ats)
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