Réunis en assemblée générale extraordinaire au gymnase de Renens (VD), les quelque 180 délégués ont plébiscité Raphaël Mahaim dès le premier tour de scrutin. Il figurera sur un ticket rose-vert avec le socialiste Pierre-Yves Maillard. Il était opposé à la présidente du Grand Conseil vaudois Séverine Evéquoz.
L'argument femme n'a donc apparemment pas fait mouche. La stratégie de lancer un seul candidat sur un ticket rose-vert et non deux avec un ticket 100% vert au premier tour avait été auparavant acceptée à l'unanimité moins une voix.
Devant l'assemblée, Raphaël Mahaim a déclaré:
Cette détermination et son expérience de seize ans de politique aux trois échelons, communal, cantonal et national, font de sa candidature un «bon porte-drapeau de l'écologie politique», selon lui.
Raphaël Mahaim, 38 ans, est avocat spécialisé en droit de l'aménagement du territoire et de l'environnement. Il enseigne à l'Université de Lausanne (Unil) et à la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO). Il siège depuis mars au Conseil national, où il a remplacé Daniel Brélaz.
Citoyen de Lussy-sur-Morges (VD), père de trois enfants, Raphaël Mahaim a aussi été conseiller communal à Echichens (VD) de 2006 à 2009 et député au Grand Conseil vaudois de 2007 à 2021. Le parti cantonal a indiqué:
La sénatrice verte sortante, Adèle Thorens, avait annoncé en août qu'elle ne briguerait pas un deuxième mandat à la Chambre des cantons. Le deuxième siège vaudois aux Etats est actuellement occupé par le PLR Olivier Français.
Le PS a récemment désigné Pierre-Yves Maillard comme candidat. Le PLR n'a pas encore choisi, Olivier Français n'ayant pas encore annoncé sa décision de rempiler ou non.
Trois conseillères nationales vertes en place, Léonore Porchet, Sophie Michaud-Gigon et Valentine Python, avaient renoncé à briguer le Conseil des Etats après le retrait d'Adèle Thorens. (sas/ats)
