«La crise du coronavirus a montré à quel point il est nécessaire de disposer d'un réseau de télécommunications de grande qualité tant au niveau professionnel qu'au niveau privé». C'est le constat fait par Christian Wasserfallen (PLR/BE) qui regrette que la Suisse soit, selon lui, «à la traîne dans le processus de modernisation de son réseau téléphonique.»
Pour le politicien bernois, le déploiement du réseau 5G n'avance pas, alors que les licences de téléphonie mobile ont été attribuées il y a plus d'un an. En l'état, il demande plus un développement rapide - et à des coûts aussi bas que possible - de la technologie 5G. Il tient également à ce que la population suisse soit informée de toutes les facettes de la 5G. «Actuellement, de nombreuses informations sont fausses», a critiqué le Bernois.
Christian Wasserfallen croit dur comme fer en la 5G dont il a jeudi vanté les mérites. Selon lui, la 5G permet:
Pour Marionna Schlatter (Verts/ZH), «il n'y a aucune urgence à développer la 5G». Les effets des rayonnements sur l'homme et l'environnement font l'objet d'études. Les données actuelles sont encore trop faibles pour conclure au caractère non nuisible de la technologie, a-t-elle argumenté en vain.
La ministre de la communication Simonetta Sommaruga s'est elle prononcée en faveur du texte, et même avant les cinq and exigés. Le Conseil fédéral veut développer le réseau 5G d'ici 2024, mais en douceur. Il n'est pas question pour le moment d'assouplir les valeurs-limites visant à protéger les gens du rayonnement non ionisant. (ats/mndl)