La police lucernoise a arrêté seize personnes accusées de pornographie.Keystone
Un coup de filet de la police lucernoise vient d'être révélé par le Ministère public. Seize hommes ont été arrêtés.
30.05.2023, 09:5031.05.2023, 07:44
Seize hommes soupçonnés de pornographie enfantine ont été arrêtés dans le canton de Lucerne. Le Ministère public leur reproche d'avoir possédé des images et des vidéos interdites et de les avoir en partie rediffusées.
La police lucernoise a effectué 26 perquisitions durant les deux premières semaines du mois de mai, a indiqué mardi le Ministère public. Une procédure pénale a été ouverte contre 23 hommes.
Agés de 16 à 85 ans
Ils sont tous originaires du canton de Lucerne et âgés de 16 à 85 ans. La grande majorité d'entre eux sont de nationalité suisse. La police a saisi 300 appareils de stockage informatique dont le contenu doit encore être évalué. Selon la police, des milliers de fichiers illégaux y seraient stockés.
On ne sait pas encore si les personnes arrêtées ont aussi elles-mêmes produit des images interdites. Simon Kopp, porte-parole du Ministère public, a précisé à l'agence Keystone-ATS que ces hommes ne font pas partie d'un cercle organisé et interconnecté.
Jusqu'à la fin de la procédure, ces hommes sont présumés innocents. Ils risquent des peines de prison allant jusqu'à trois ans. (ats/svp)
L'intégrisme religieux qui a été fatal à Samuel Paty, celui qui a poussé un proviseur parisien à la démission, comme celui qui vient de coûter sa place à un instituteur zurichois, participent de cette violence qui se drape dans l'offense. Soyons-en conscients.
Des rumeurs d’enfants, des parents qui en rajoutent, une direction d’école qui flanche. Résultat: un professeur d’école primaire poussé à la démission. En Suisse, dans le canton de Zurich. Ici, pas d’accusation de blasphème, mais de corruption de mineurs, aggravée de la circonstance d’homosexualité. Le présent engrenage rappelle celui qui a coûté la vie en octobre 2020 en France à Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune djihadiste tchétchène. Il évoque plus près nous la démission, pour raisons de sécurité, d’un proviseur de lycée parisien, après qu’il eut, conformément à loi, demandé à une élève d’ôter son voile.