Le Tessin et la côte Atlantique. La famille (élargie) du président Poutine a bon goût. Commençons par le Tessin. Le tabloïd américain The New York Post, en sa célèbre «Page Six» consacrée aux potins et repris par le site français Vanity Fair, affirme que la «maîtresse» du chef du Kremlin, Alina Kabaeva, vivrait à l'abri dans un «chalet sécurisé», quelque part en Suisse, «avec ses quatre jeunes enfants».
Agée de 41 ans, Alina Kabaeva est une ancienne gloire de la gymnastique rythmique russe. Un air d’Ornella Mutti, la star de cinéma italienne des années 80, la compagne supposée du dirigeant russe aurait donné naissance à deux jumelles en 2015 à Lugano – au Tessin ce que Cannes est à la Côte d’Azur. Deux autres enfants, des garçons, seraient nés par la suite de sa liaison avec l’actuel chef de guerre occupé en Ukraine.
D’après la source anonyme citée par The New York Post, les quatre enfants d’Alina Kabaeva auraient le passeport rouge à croix blanche, et peut-être elle aussi. Un officiel suisse, à qui watson rapporte ces allégations, «doute fortement que les enfants aient des papiers suisses».
De son côté, le Secrétariat d’Etat aux migrations, faisant valoir la protection des données et de la personnalité, ne confirme ni n’infirme la rumeur de l’actuelle présence en Suisse d’Alina Kabaeva et de ses enfants.
Originaire d’Ouzbékistan, Alina Kabaeva, surnommée «la femme la plus souple de Russie», est championne olympique et double championne du monde de gymnastique rythmique. Elle a été députée de la majorité présidentielle à la Douma de 2007 à 2014. Sa relation avec un Vladimir Poutine alors marié et qui ne reconnaîtra jamais publiquement cette union extraconjugale, aurait commencé dans les années 2000. En 2008, le journal Moskowsky Korrespondent vendait la mèche.
Six ans plus tard, en 2014, le président russe divorçait de Lyudmila Aleksandrovna Ocheretnaya, avec qui il a eu deux filles, aujourd'hui âgées de 36 et 35 ans.
Lyudmila Aleksandrovna Ocheretnaya réside en France, à Anglet, sur la côte basque, au bord de l’océan Atlantique. Les 26 et 27 février, aux troisième et quatrième jours de l’invasion russe en Ukraine, sa villa a été taguée d’inscriptions «Fuck Poutine», peintes à la bombe bleue. Un drapeau ukrainien a également été représenté sur l’un des portails en bois, rapporte le quotidien Sud Ouest.
🔴 "Fuck Poutine" : la maison de l'ex-femme du président russe taguée à Anglet, au Pays Basque #UkraineRussiaWar pic.twitter.com/Jv0YrdXak0
— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) March 1, 2022
En 2018, nos confrères de Bilan consacraient une enquête à la diaspora russe établie au Tessin dans des décors de rêves et à des prix attrayants pour elle. Lugano était déjà une petite Russie, comme l’est Genève, avec sa dolce vita, ses instituts privés et centres de négoce international.
Dans un registre moins jet-set, la Suisse a hébergé, à la fin des années 90, l’héritier de la dynastie dirigeante nord-coréenne Kim, l’actuel dictateur Kim Jong-un. Né en 1983, il a été scolarisé dans deux écoles du canton de Berne. Ses camarades de classe, parmi eux des Suisses, ignoraient tout de sa véritable identité.