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Harcèlement à la RTS: deux salariés réintégrés après avoir été suspendus

Pascal Crittin, directeur de la RTS (Radio télévision suisse). 16 avril 2021.
Pascal Crittin, directeur de la RTS (Radio télévision suisse). 16 avril 2021.image: keystone

Harcèlement à la RTS: deux salariés réintégrés après avoir été suspendus

Suite à des enquêtes distinctes, deux collaborateurs précédemment suspendus pour harcèlement présumé, réintègrent la Radio Télévision Suisse.
03.12.2021, 17:5803.12.2021, 22:06
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Deux collaborateurs de la RTS, suspendus suite à des soupçons de harcèlement, ont été réintégrés dans l’entreprise dernièrement, a appris watson auprès de diverses sources. Une information confirmée par Sophie Balbo, porte-parole de la RTS.

Une enquête du quotidien Le Temps parue le 31 octobre 2020, faisant état de cas de harcèlement présumés au sein de la RTS, avait provoqué un séisme interne, mobilisant jusqu’à la ministre de la Communication, Simonetta Sommaruga.

«Les deux personnes réintégrées ont fait l’objet d’enquêtes externes distinctes, menées dans chaque cas par le cabinet genevois d’avocates Troillet Meier Raetzo», précise Sophie Balbo.

En deux temps

La première enquête a été lancée en novembre de l’année dernière déjà. Ses conclusions avaient été rendues en avril. Trois salariés étaient dans le collimateur. L’un, sur qui pesaient les plus lourds soupçons, a quitté la RTS. Un deuxième a été blâmé et suspendu. Le troisième, Darius Rochebin, le seul nom rendu public dans l'enquête du Temps, a été blanchi. L’un des deux collaborateurs récemment réintégrés est celui qui avait été blâmé et suspendu au terme de cette première enquête.

Le second collaborateur réintégré avait fait l’objet d’une enquête à compter du mois juillet, suite à une deuxième salve de soupçons de la part du Collectif de défense, qui avait recueilli quelque 230 témoignages de novembre 2020 à janvier de cette année.

Le Collectif de défense avait en effet présenté ses propres conclusions le 1er juillet, en sus de celles de la première enquête conduite par le cabinet Troillet Meier Raetzo. A cette occasion, deux autres collaborateurs de la RTS étaient mis en cause pour harcèlement présumé. Ce qui débouchait sur de nouvelles investigations, une fois encore confiées par la RTS au cabinet Troillet Meier Raetzo.

L’un des deux mis en cause au mois de juillet est donc réintégré, au poste qu’il occupait précédemment, selon nos informations, ce que la porte-parole Sophie Balbo ne confirme, ni n’infirme. «L’enquête se poursuit s’agissant de la deuxième personne faisant l’objet de soupçons», indique-t-elle.

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