L'Université de Saint-Gall aurait suspendu un doctorant après ses tweets critiques à l'encontre de la Chine. Une enquête a été ouverte.
06.08.2021, 19:4808.08.2021, 17:14
A Saint-Gall, l'Université va enquêter sur les allégations de la NZZ selon lesquelles un ancien doctorant a été exclu d'un programme en raison de tweets critiques envers la Chine. Le rectorat s'en distancie formellement.
«L'Université prend ces accusations très au sérieux et les examinera de manière approfondie»
L'Université de Saint-Gall, dans un communiqué
Dans son édition de mardi, le quotidien zurichois accuse la HSG de se montrer docile face à la pression de la Chine et de restreindre la liberté d'expression.
Compte Twitter supprimé
Les principes de la liberté d'enseignement et de recherche ainsi que de la liberté d'opinion sont d'une importance capitale pour l'université, souligne l'institution. Pour l'heure, il n'existe selon elle aucune indication d'une quelconque influence ou tentative de pression de l'extérieur.
La NZZ a rapporté que le suivi d'un doctorant avait été suspendu après des tweets critiques sur la Chine en mars 2020. Sa professeure aurait mis fin à la relation de supervision par crainte de ne plus recevoir de visa pour la Chine.
Le compte HSG du doctorant a ensuite été supprimé. Entre-temps, il a renoncé à son doctorat. (sda/ats)
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