
La stratégie doit permettre d'améliorer l'accès au diagnostic, qui peut être posé dès 2 ans.Image: sda
Deux institutions romandes dénoncent un problème général dans l'accueil des personnes avec un trouble du spectre autistique.
28.03.2023, 05:1528.03.2023, 07:21
L'Association autisme Suisse romande (asr) et le Centre cantonal vaudois de l'autisme exigent une meilleure prise en charge des personnes autistes où un problème «général» est constaté.
«Un plan romand doit être établi et nous manquons d'éducateurs spécialisés»
Isabelle Steffen, coprésidente de l'asr
«On a trop souvent l'impression qu'on place les personnes dans une structure, qu'on y ajoute des éducateurs avec une formation de base, puis qu'on referme la porte en les laissant se débrouiller», poursuit-elle. Pour changer la donne, un plan romand s'impose:
«Face à l'ampleur du phénomène, certains cantons n'ont pas la taille nécessaire. S'ils s'entraident, cela sera utile à tout le monde»
Isabelle Steffen
Concrètement, le plan doit permettre d'améliorer l'accès au diagnostic, qui peut être posé dès 2 ans:
«La rapidité est cruciale»
L'analyse comportementale appliquée doit en outre être remboursée et les échanges pour la formation des professionnels encouragés. Mais surtout, l'accompagnement doit être coordonné tout au long de la vie:
«Il n'y a presque rien pour les adultes, alors que le trouble ne disparaît pas à la majorité. Il n'existe par exemple pas d'EMS pour les plus âgés.»
Isabelle Steffen
Question finances, la présidente de l'asr admet qu'une intervention précoce a un coût. «Mais cet investissement au début de la vie aide les patients à devenir indépendants. Quand ils sont employés, même à temps réduit, les frais diminuent pour la société», assure-t-elle. (ats/jch)
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