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A quelques jours du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre, la menace terroriste reste une préoccupation nationale en Suisse.
09.09.2021, 05:1509.09.2021, 17:20
La menace terroriste demeure «élevée» en Suisse, estime André Duvillard, délégué du Réseau national de sécurité (RNS). Il pointe un risque d'acteurs isolés passant à l'acte en s'inspirant de l'idéologie de l'Etat islamique (EI).
L'expert national s'est exprimé dans un entretien diffusé jeudi par La Liberté, à quelques jours du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis:
«Des attentats du type de ceux de Paris ou de Bruxelles ne sont guère probables à l'heure actuelle. Ce genre d'attaque nécessite une grande organisation et une logistique. Avec la fin de l'EI en tant qu'entité territoriale, le risque de ce type d'actes a diminué. Mais des attaques isolées, comme celle de Morges en 2020, peuvent en revanche se produire et leur impact peut être tout aussi important que des attentats de grande ampleur».
La liberté
L'extrême droite est «une source de préoccupation»
Si l'EI a disparu en tant qu'entité territoriale en Syrie et en Irak, son outil de propagande «reste actif», remarque Duvillard. «Le mouvement se développe dans d'autres régions du monde comme en Afrique et en Asie».
Pour lui, l'extrême droite constitue également actuellement «une source de préoccupation». Il cite comme exemple l'Allemagne et la Norvège. «Ces groupuscules sont souvent interconnectés».
Quant à la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan, il estime que «c'est difficile à dire à l'heure actuelle» s'ils représentent un risque. «On sait que les talibans étaient proches d'al-Qaïda il y a vingt ans. Officiellement, ils se disent davantage modérés. A voir». (ats/jch)
50 ans du suffrage féminin
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50 ans du suffrage féminin
En 1928, les femmes se plaignaient déjà de la lenteur de la Suisse concernant ce droit de vote paritaire. Elles ont amené un escargot avec l’inscription «droit de vote des femmes», à l’Exposition nationale suisse du travail féminin.
source: archives sociales suisse
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