On pourra dire que les Suisses savent ce qu'ils veulent puisque la première place du podium en matière de sextoys revient à nouveau au vibromasseur qui s'est vendu deux fois plus que le masturbateur, qui arrive en deuxième position.
Le bondage et les anneaux péniens ont échangé leurs places en 2023 et le godemiché, qui se passe de vibrations, s'est glissé dans le top 5. En revanche, les Suissesses semblent avoir tourné le dos aux sous-vêtements coquins ainsi qu'aux «pompes vaginales», qui stimulent la circulation sanguine par aspiration, également moins appréciés.
Si les sextoys traditionnels sont restés des valeurs sûres, un autre type de joujou au nom prometteur a enregistré une ascension fulgurante. La «machine à sexe» a enregistré une augmentation des ventes de +167%. La «fucking machine» comme l'écrit Galaxus.ch sur son site internet promet de convaincre «par ses coups profonds allant jusqu'à six centimètres à trois vitesses réglables».
Viennent ensuite les plugs péniens, qui s'insèrent dans l'urètre, avec une croissance de + 66% en Suisse. La Love Box, ou la cage de chasteté, qui a enregistré une hausse de +39 % en 2023. En revanche, la courbe des poupées sexuelles s’est, quant à elle, aplatie.
Dans 16 cantons, la machine à sexe arrive en tête de la croissance des ventes. Dans les cantons de Nidwald et du Jura, la poupée sexuelle occupe la tête de liste, tandis qu'à Uri, Glaris, Fribourg et Schaffhouse, les plugs urétraux ont toujours du succès. Les cantons de Neuchâtel et de Thurgovie ont un faible pour la cage à pénis et le canton d'Obwald mise sur les gaines à pénis pour plus de plaisir sexuel.
(anb)
Traduit et adapté par Noëline Flippe