Ce journaliste de «watson» a impressionné François Hollande
«Un jour, le court central portera son nom.» Voilà comment un collègue a réagi, sur le chat de la boîte, à l'annonce du sacre de Christian Despont, jeudi après-midi. Pour la troisième fois, le journaliste et patron des sports de watson a remporté le Prix Denis-Lalanne qui, officiellement, «récompense le meilleur article francophone écrit en salle de presse pendant le tournoi de Roland-Garros».
Officieusement, c'est la grosse frime.
L'article en question? L'amorti, retour de la caresse chez les brutes épaisses.
Et, surprise, c'est François Hollande, invité d'honneur de cette onzième édition, qui en parle le mieux: «J’ai soutenu, comme tous les jurés, l’article de Christian Despont. Pour la qualité du style. Pour la qualité des informations. Pour cette façon qu’il a eue de nous proposer une histoire du tennis qui est plus qu’une histoire sportive.»
Attention, poésie:
Comme nous le disions déjà la dernière fois (oui, c'est compliqué quand un collègue brillant rafle le même prix chaque année), on ne parle pas ici d'un vulgaire concours de lancer de pneus à Essertines-sur-Yverdon (VD). Le Prix Denis-Lalanne est aussi prestigieux que son jury, de Laure Adler à l'ex-championne Amélie Mauresmo, jusqu'à l'ancien président de la République. Pour l'anecdote, Laure Adler, très grande femme de média, avait refusé la proposition de François Hollande de devenir ministre de la Culture, en 2016, croyant à un canular.
Mais que pense le principal intéressé de ce fantastique «jamais deux sans trois»? En plus du célèbre «Je ne m’y attendais pas du tout!» que tout génie modeste se doit de prononcer, voici la déclaration officielle de Christian Despont.
Quoi, vous ne connaissez pas Christian Despont? Honte à vous. Histoire de faire mieux connaissance, voici sa journée type de travail:
