
Le président de la Confédération Alain Berset était présent à la Conférence annuelle de l'OIT en juin, à Genève.Keystone
La Suisse pourrait devenir le premier pays à refuser de ratifier le texte sur lequel la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats doit se pencher une seconde fois mardi.
15.08.2023, 04:2615.08.2023, 08:01
Le directeur de l'Organisation internationale du travail (OIT) se mêle au débat national sur la Convention n° 190 qui prévoit l'interdiction de la violence et du harcèlement au travail, dans un entretien publié mardi. «Nous faisons un appel solennel aux autorités politiques helvétiques: il faut tout faire pour ratifier cette convention»:
«Nous avons fait jusqu'à présent attention à ne pas nous mêler des débats de politique nationale, mais le Bureau international du travail (BIT) - le secrétariat permanent de l'OIT - ne voit pas les raisons pour lesquelles la Suisse ne ratifierait pas»
Gilbert Houngbo, directeur général de l'OIT
Pour rappel, le Conseil des Etats avait décidé de ne pas entrer en matière l'automne passé tandis que le National s'est prononcé en faveur en décembre.
En parlant de violence et d'harcèlement:
S'il admet que la Suisse a déjà des lois nationales, le dirigeant estime qu'elle a une «responsabilité internationale», d'autant plus maintenant qu'elle est membre du Conseil de sécurité de l'ONU. Elle doit «montrer l'exemple», a-t-il encore ajouté, dans les colonnes du Temps.
La convention, adoptée en 2019, a été ratifiée par 31 Etats membres de l'OIT et aucun n'a pour l'heure exprimé un refus. Elle est déjà en vigueur en Italie, au Salvador ainsi qu'en République centrafricaine. (ats/jch)
Le coup de gueule de ce Vaudois fait le buzz
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