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Pas assez de femmes professeures dans les universités selon l'ASFDU

Pas assez de femmes professeures dans les universités

La présidente de l'Association suisse des femmes diplômées des universités (ASFDU) appelle les milieux académiques à procéder à la mise en place de quotas, autrement «rien ne bouge».
26.06.2024, 08:0826.06.2024, 08:08
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Seul un quart des chaires universitaires en Suisse sont occupées par des femmes, remarque la présidente de l'Association suisse des femmes diplômées des universités (ASFDU).

«Cela vaut la peine de réfléchir à un quota de femmes dans les chaires universitaires»
Ursula Bolli-Schaffner

«Je suis arrivée à la conclusion que les quotas sont parfois nécessaires, car sinon rien ne bouge vraiment», déclare Ursula Bolli-Schaffner dans un entretien publié mercredi dans les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

«Ce serait bien si, dans chaque domaine, le pourcentage de professeures correspondait au moins à celui des étudiantes.»
Ursula Bolli Schaffner

Dans le monde académique, il est toujours très difficile de concilier carrière et famille, remarque la présidente de l'ASFDU. C'est notamment dû à la pression de publication, dit-elle. «A cela s'ajoutent les contrats de travail à durée déterminée, l'insécurité professionnelle, les conditions de travail précaires dans le monde scientifique», énumère-t-elle, soulignant que cela concerne aussi les hommes.

Bolli-Schaffner appelle les universités à améliorer les conditions cadres, notamment en matière de places de crèche ou d'horaires de travail flexibles. «Les chaires à temps partiel ne fonctionnent que si les hommes le font aussi. Et si les institutions l'encouragent ou du moins le permettent».

La pression de publication doit également diminuer, poursuit-elle: «L'excellence des papiers ne se mesure pas forcément à leur nombre». La productivité augmente lorsque le stress diminue, note-t-elle. (svp/ats)

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