
Anna Fontcuberta i Morral est professeure en science et génie des matériaux.Image: EPFL
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne sera dirigée pour la première fois par une femme. Il s'agit de Anna Fontcuberta i Morral, chercheuse de renom de 49 ans.
27.03.2024, 13:0627.03.2024, 13:21
L'EPFL sera dirigée pour la première fois par une femme. Le Conseil fédéral a nommé mercredi Anna Fontcuberta i Morral à la présidence de l'EPFL. Cette professeure en science et génie des matériaux de 49 ans prendra la succession de Martin Vetterli le 1er janvier 2025.
Nommée pour un mandat ordinaire de quatre ans, Anna Fontcuberta i Morral est une chercheuse de renom qui a fait de son laboratoire de semi-conducteurs le leader mondial dans les nanotechnologies durables, indique le gouvernement dans un communiqué. Cette binationale suisse et espagnole a également co-fondé la start-up Aonex Technologies.
Vice-présidente associée de l'EPFL chargée des centres et des plateformes, elle participe déjà à la gestion académique de l'institution. Elle a en outre passé plus de huit ans au service du Fonds national suisse, dont elle est membre du comité de direction depuis 2020. Elle œuvre aussi activement au sein de plusieurs conseils, comités et organismes scientifiques.
Professeure associée depuis 2014, elle est professeure ordinaire à l'EPFL depuis 2019. (ats)
Ceci pourrait également vous intéresser:
Joint par watson, le syndic de Lausanne Grégoire Junod justifie l'emploi de l'expression «racisme systémique» à propos de la police municipale. Les partis de droite UDC et PLR, que nous avons contactés, sont déjà en campagne en vue des élections communales de mars 2026 et lâchent leurs coups. La Ville annonce l'ouverture de quatre autres procédures de suspension dans sa police.
Le syndic de Lausanne, le socialiste Grégoire Junod, devait être ce soir sur le plateau du téléjournal de la RTS, à 19h30. Il se sera certainement expliqué sur son emploi du mot «systémique», lundi 25 août en conférence de presse, pour qualifier le racisme dans la police de sa ville. Un mot qui passe mal au sein des forces de l’ordre lausannoises, qui dénoncent un amalgame. Le médiateur appelé pour redonner un cap au corps de police lausannois, l’ancien commandant de police neuchâtelois André Duvillard, estime également que le terme «systémique» est en l’occurrence «inadapté», comme il l’affirmait samedi dans une interview à watson.