Alors que l’évacuation de la ZAD touche gentiment à son terme, une conférence de presse a été organisée à La Sarraz.
Ce qu’il faut en retenir en quelques citations:
François Girod, directeur de la cimenterie Holcim d’Eclépens: «La ZAD, c’est une expression de la société civile. C’est nouveau pour nous et nous devons désormais prendre ce mouvement en compte» pour nos projets, dont celui de l’extension de la gravière.
Jean-Christophe Sauterel, directeur de la communication à la Police cantonale vaudoise: «Il était important de réaliser cette opération de la meilleure des manières et qu’il n’y ait pas d’escalade de la violence Il faut relever le travail du "contact police" des occupants de la zad qui ont permis de pacifier la situation à certains mains. A quelques reprises, nous avons quand même dû faire usage de balles en caoutchouc».
Jacques Antenen, commandant de la Police cantonale vaudoise: «C’est une opération de très grande envergure difficile à mettre en place en raison de la diversité des profils au sein de la ZAD. Nous avons aussi été transparents avec notamment la présence d’observateurs impartiaux.»


Béatrice Métraux, conseillère d’Etat vaudoise et cheffe du département de l’environnement et de la sécurité: «Je rappelle que la police est intervenue sur ordre du tribunal civil de la côte et non pas du Conseil d’Etat, ni de mon département. C’est dans un esprit de non violence que j’ai demandé que des observateurs soient présents.»
La suite maintenant? «Les zadistes ont mis en lumière en thème qui mérite un débat: notre dépendance au béton. D’ailleurs, je partage les craintes des militants sur les questions climatiques et le Conseil d’Etat y travaille avec son plan Climat. Quant à l’avenir de la colline, nous devons en discuter. Mais ça ne peut pas être fait en dix secondes. A noter qu’il y a aussi des interventions parlementaires et, peut-être, initiative.»