La voiture du Bex-Villars-Bretaye a pu être remise sur les rails mercredi en fin de journée. La ligne devrait rouvrir complètement samedi.
09.02.2022, 22:2010.02.2022, 06:16
Une semaine après son déraillement suite à une avalanche, le wagon du train Bex-Villars-Bretaye a pu être remis sur les rails mercredi en fin d'après-midi. Grégoire Praz, directeur des Transports publics du Chablais (TPC) s'est réjoui:
«L'opération qui a commencé vers 16h30 est un succès: c'est un soulagement. Tout s'est très bien déroulé, avec fluidité»
Acheminées par wagon spécial, deux grues ont soulevé le véhicule de 25 tonnes qui s'était renversé sur un terrain très pentu, a-t-il expliqué. Elles l'ont retourné dans la pente et soulevé avant de le poser sur les voies. En images, ça donne cela 👇
Deux grues se préparent à soulever le wagon

Image: KEYSTONE
Des tracteurs forestiers sécurisent la voiture pour qu'elle ne bascule pas

Image: KEYSTONE
Entre dix et quinze personnes ont participé à l'opération

Avant d'effectuer toutes ces manœuvres, la ligne électrique a dû être déplacée

Une fois les précautions prises, les grues soulèvent la bête...

... qui s'élève...

... et prend son «envol»

Image: KEYSTONE
Pour retrouver enfin sa place

Image: KEYSTONE
Et maintenant, est-ce que la ligne va rouvrir?
Si elle n'a pas subi trop de dégâts, elle sera remise en ordre vendredi. L'ouverture est espérée pour samedi. Le week-end dernier, elle avait été partiellement utilisée pour que les skieurs puissent rejoindre le domaine.
Quant à la voiture accidentée, les TPC vont devoir examiner si elle est gravement endommagée, notamment déterminer si le châssis est maillé ou non, a relevé Grégoire Praz. Il est d'ailleurs encore trop tôt pour évaluer les coûts, sachant qu'une rame (deux voitures) coûte six millions de francs. (jah)
Un casse-cou en wingsuit dévale le flanc d'une montagne à Verbier
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Les chiffres grimpent et, avec eux, l’inquiétude. En Suisse romande, de plus en plus de locataires sont sommés de quitter leur logement, souvent faute de pouvoir payer un loyer devenu trop élevé. Selon 24 heures, la tendance est nette à Lausanne, Genève, Yverdon, Neuchâtel ou encore en Valais. Et ce sont souvent les plus précaires qui en font les frais.
A Lausanne, le nombre de demandes d’expulsion a bondi de 103 en 2020 à 152 en 2024. Dans l’Ouest lausannois, les expulsions forcées ont progressé de 12%, notamment à Renens, comme l’écrivent nos confrères de
24 heures.