Suisse
Viola Amherd

L'armée suisse défend son budget, mais regrette sa communication

L'armée suisse défend son budget, mais regrette sa communication

Urs Loher, Ruestungschef, Bundespraesidentin Viola Amherd und Korpskommandant Thomas Suessli, Chef der Armee, von links, kommen zu einer Medienkonferenz zur Armeebotschaft 2024, am Mittwoch, 14. Febru ...
Urs Loher, chef d'état-major, Viola Amherd et le chef de l'armée Thomas Süssli, de gauche à droite à Berne mercredi.Keystone
Les dirigeants du département assurent que le budget a été revu à la baisse en raison de la situation financière de la Confédération et que désormais «tout est en ordre». Mais Viola Amherd reconnaît tout de même une faille. Explications.
16.02.2024, 16:4416.02.2024, 19:05

L'armée n'a ni problème financier ni manque de liquidités. La commission des finances du Conseil national a été informée en toute transparence de la situation financière. Elle regrette toutefois une mauvaise communication.

«Parler d'un manque de liquidités est faux», a indiqué la présidente de la commission Sarah Wyss (PS/BS) vendredi devant les médias:

«Le report de l'augmentation du budget de l'armée à 1% du PIB de 2030 à 2035 implique simplement que certains projets doivent être nouvellement priorisés. Aucun contrat n'a été signé pour ceux-ci à ce stade.»

La commission a entendu la cheffe du Département fédéral de la défense (DDPS) Viola Amherd, le chef de l'armée Thomas Süssli et les représentants du Département fédéral des finances et du Contrôle fédéral des finances.

Le DDPS a démontré de manière convaincante et en toute transparence que «tout est en ordre». Il a répondu à toutes les questions de la commission.

Mauvaise communication

La Valaisanne a toutefois reconnu que la communication a été mauvaise. «Il y a eu des malentendus qui n'ont pas pu être résolus et qui ont entraîné des inquiétudes», regrette également la présidente de la commission.

«Nous avons encouragé l'armée à mieux communiquer. Une telle erreur ne doit pas se répéter.»
Jacques Nicolet (UDC/VD).

La commission n'ira pas plus loin d'un point de vue financier. Elle a toutefois décidé de déposer une plainte pénale afin de déterminer d'où est partie la fuite de documents encore confidentiels utilisés par la SRF. Celle-ci avait dévoilé fin janvier que le budget de l'armée présentait un déficit de financement d'un milliard de francs.

Le chef de l'armée, Thomas Süssli, puis la conseillère fédérale ont assuré que l'armée n'est pas en incapacité de paiement, qu'il n'y a pas eu plus de commandes que ce qui pouvait être payé et que le montant décrit comme «trou financier» n'est rien d'autre que la différence des planifications par rapport aux moyens disponibles. Pour l'année à venir, tous les paiements sont assurés. (ats/jch)

Ce parc aquatique brûle depuis trois jours
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
2 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
2
Scandale de la Comédie de Genève: une petite rumeur suisse de merde?
L'«affaire Séverine Chavrier», du nom de la directrice de la Comédie de Genève, dont le management est contesté, a pris une tournure nauséabonde avec, au centre de tout, l'acronyme PPSDM, pour «petites productions suisses de merde».
Une petite affaire Dreyfus de merde? C’est sûr, PPSDM, l’acronyme rattaché au «scandale Séverine Chavrier», l’actuelle directrice de la Comédie de Genève, le théâtre le plus richement doté de Suisse romande, est promis à d’infinies déclinaisons, tant il claque bien. PPSDM, qui se rapporte aux créations théâtrales, signifie: «petites productions suisses de merde».
L’article