L'armée suisse défend son budget, mais regrette sa communication
L'armée n'a ni problème financier ni manque de liquidités. La commission des finances du Conseil national a été informée en toute transparence de la situation financière. Elle regrette toutefois une mauvaise communication.
«Parler d'un manque de liquidités est faux», a indiqué la présidente de la commission Sarah Wyss (PS/BS) vendredi devant les médias:
La commission a entendu la cheffe du Département fédéral de la défense (DDPS) Viola Amherd, le chef de l'armée Thomas Süssli et les représentants du Département fédéral des finances et du Contrôle fédéral des finances.
Le DDPS a démontré de manière convaincante et en toute transparence que «tout est en ordre». Il a répondu à toutes les questions de la commission.
Mauvaise communication
La Valaisanne a toutefois reconnu que la communication a été mauvaise. «Il y a eu des malentendus qui n'ont pas pu être résolus et qui ont entraîné des inquiétudes», regrette également la présidente de la commission.
La commission n'ira pas plus loin d'un point de vue financier. Elle a toutefois décidé de déposer une plainte pénale afin de déterminer d'où est partie la fuite de documents encore confidentiels utilisés par la SRF. Celle-ci avait dévoilé fin janvier que le budget de l'armée présentait un déficit de financement d'un milliard de francs.
Le chef de l'armée, Thomas Süssli, puis la conseillère fédérale ont assuré que l'armée n'est pas en incapacité de paiement, qu'il n'y a pas eu plus de commandes que ce qui pouvait être payé et que le montant décrit comme «trou financier» n'est rien d'autre que la différence des planifications par rapport aux moyens disponibles. Pour l'année à venir, tous les paiements sont assurés. (ats/jch)
