C'est désormais une triste certitude: l'ancienne biathlète allemande Laura Dahlmeier est morte après son accident de montagne lundi au Pakistan. La double championne olympique n'avait que 31 ans.
Laura Dahlmeier, qui avait pris sa retraite sportive en 2019, a été touchée par une chute de pierres lundi dans les montagnes du Karakorum, à environ 5700 mètres d'altitude.
L'Allemande a été déclarée morte, toute tentative de sauvetage étant rendue "impossible" par la dangerosité du site, a annoncé mercredi son agence. "Les efforts de sauvetage pour la récupérer ont échoué et l'opération a été interrompue dans la soirée" de mardi, a indiqué l'agence Nine&One dans un communiqué.
Léon Marchand a frappé très fort sur 200 m 4 nages aux Mondiaux de Singapour, et ce dès les demi-finales. Le Français a tout simplement explosé le record du monde de Ryan Lochte mercredi.
Le héros des JO 2024 a nagé en 1'52''69, abaissant de 1''31 la marque de référence détenue par l'Américain Ryan Lochte depuis les Mondiaux 2011 à Shanghai. Il avait déjà manqué de très peu ce record l'été dernier à Paris, nageant alors en 1'54''06.
"Je suis trop content. Je voulais avoir ce record, mais je ne savais pas quand cela allait arriver", a lâché le quadruple champion olympique 2024, qui s'est senti bien dès l'échauffement. "Ce n'est même pas un record, 1'52 ça paraît un peu irréel", a-t-il lâché.
"Je suis parti à fond, et je n'ai pas relâché mon effort. Je n'étais jamais en contrôle", a poursuivi le Français de 23 ans, qui ne dispute que les épreuves de 4 nages à Singapour. "C'est une demie, il reste encore la finale jeudi. Ca sera plus dur", a-t-il prudemment conclu, même si on l'imagine mal laissé filer ce titre.
Le Chinois n'a signé que le 10e temps des demi-finales avec un chrono de 47"81, à une seconde du leader, l'Américain Jack Alexy. Avec un temps de 46"81, celui-ci a produit la quatrième meilleure performance de l'histoire et a devancé d'un rien le Roumain David Popovici en 46"84 (5e meilleure performance de l'histoire).
Pan Zhanle s'était révélé sur la scène internationale en battant en 46"80 le record du monde de la course reine lors des Mondiaux de Doha l'an dernier. Il l'avait ensuite pulvérisé en finale des JO de Paris avec un chrono supersonique de 46"40.
La Fédération internationale a évoqué mercredi la possibilité de revoir l'âge minimum de participation à ses compétitions.
Cette remise en question intervient après les performances impressionnantes aux Mondiaux de Singapour d'une nageuse chinoise de 12 ans, Yu Zidi.
"Nous allons examiner la situation et voir si nous devons aller plus loin ou si nous sommes à l'aise avec notre position actuelle", a déclaré le directeur général de World Aquatics, Brent Nowicki, lors d'un point presse avec plusieurs médias.
"Je ne pensais pas que j'aurais à répondre à cette question un jour. Nos minima sont tellement stricts, je ne pensais pas qu'une fille de 12 ans les atteigne", a-t-il répondu, interrogé sur la présence de Yu Zidi aux Mondiaux de natation à Singapour.
La Chinoise, née en 2012, est alignée cette semaine sur 400 m 4 nages, 200 m 4 nages et 200 m papillon. Loin de faire de la figuration, elle a failli monter lundi sur le podium du 200 m 4 nages à l'issue d'une course très relevée.
"Elle est clairement rapide. Cela pourrait être quelque chose de vraiment intéressant à suivre sportivement (...) Mais maintenant, je pense qu'on doit se poser la question (...) : devons-nous mettre en place d'autres garde-fous ?", s'est interrogé M. Nowicki.
D'après le règlement actuel, les athlètes doivent avoir au minimum 14 ans pour participer aux Mondiaux, mais des exemptions peuvent être délivrées si, comme Yu Zidi, des minima suffisamment élevés sont réalisés en amont.
Yann Marti a été suspendu un an pour des propos racistes et antisémites présumés, rapporte La Liberté dans son édition de mercredi.
L'ancien professionnel valaisan, âgé de 37 ans, a été sanctionné par Swiss Tennis qui a confirmé l'information au quotidien fribourgeois. Il a fait recours.
L'affaire remonte au mois de juin dernier, à l'occasion d'un match d'Interclubs entre Winterthour et Bulle pour qui évolue Yann Marti. Selon un témoin qui a porté plainte auprès de la police de Winterthour et dont La Liberté connaît l'identité, le Valaisan aurait proféré des propos à caractère raciste et antisémite.
La suspension de Marti, dont le meilleur classement est un 200e rang mondial obtenu en 2014, est assortie d'un sursis pour deux années supplémentaires. Elle concerne toutes les compétitions nationales organisées ou reconnues par Swiss Tennis, a précisé la fédération dans un courriel adressé à La Liberté.
Mujinga Kambundji est une femme épanouie. La future maman s'est confiée à différents médias mardi à Berne, à l'issue de son entraînement.
"Je profite bien de cette grossesse", a lâché la Bernoise, dont le terme est prévu pour la fin novembre, dans un entretien accordé à Keystone-ATS.
- Comment vous sentez-vous ?
"Je vais bien, merci. Je profite bien de cette grossesse. Je n'ai pas de nausées, je me sens bien dans mon corps."
- Avez-vous regretté ne serait-ce qu'une seconde de manquer les championnats du monde en plein air de Tokyo, alors que vous avez 33 ans et que vous n'aurez plus beaucoup d'opportunités d'en disputer ?
(rires)". Non, pas du tout. D'autant plus que je souhaite continuer au moins jusqu’en 2028, voire au-delà. J'ai compris très vite que ce ne serait pas possible de disputer ces Mondiaux. J'ai déjà pu faire toute une saison en salle (réd: avec à la clé un deuxième titre mondial sur 60 m le 22 mars), je n'aurai donc pas vécu une saison blanche. Et je suis déjà allée à Tokyo (réd: pour les JO 2021). Mon but est de revenir à la compétition en 2026 et d'être compétitive aux Championnats d'Europe à Birmingham (réd: du 10 au 16 août. Rater un seul grand championnat en plus de dix ans de carrière, c'est parfaitement ok, surtout quand c'est pour une telle raison."
- Savez-vous déjà quand vous arrêterez de vous entraîner ?
"Cela dépendra de mes sensations. Je suis vraiment bien entourée, avec mon médecin, ma gynécologue, l'équipe de la clinique (Hirslanden) qui a un grand savoir. Tout le monde me dit que je dois sentir moi-même ce qui est faisable ou pas à l'entraînement. Je vais donc m'entraîner le plus longtemps possible."
- On imagine que vos rendez-vous gynécologiques sont plus fréquents que pour une non-sportive ?
"J'ai régulièrement des contrôles et je suis constamment en contact avec ma gynécologue, et c'est logique pour quelqu'un qui fait beaucoup plus de sport qu'au cours d'une grossesse normale."
- Avez-vous un programme d'entraînement précis ?
"J'ai un plan que je garde quelques semaines. Mais je modifie parfois le programme, en fonction de mon corps et de ce que je prévois. Je m'entraîne désormais quatre fois par semaine au lieu de cinq. Tant que je me sens bien, je m'entraîne normalement. Mais j'ai déjà connu une journée où je me sentais vraiment fatiguée et où j'ai renoncé à faire des accélérations."
- Y a-t-il justement des exercices, des efforts que vous évitez ?
"Je ne travaille plus les départs dans les starting-blocks. Ce n'est plus nécessaire. Ca change la donne de ne plus avoir les mêmes dimensions corporelles pour un mouvement aussi extrême. Et je ne fais pratiquement plus de saut, car c'est plus risqué."
- Avez-vous dû adapter votre régime alimentaire ?
(rires) "Pas du tout. Je continue à manger comme d'habitude. Un petit peu plus, mais pas beaucoup. Je sens quand même que j'ai un peu plus faim que d'habitude. Mais je reste dans un régime très sain d'athlète. C'est vraiment pratique de ne pas avoir dû m'adapter à un nouveau régime."
- Avez-vous parlé à d'autres sportives ayant connu une maternité ?
"Je trouve très intéressant d'échanger avec d'autres sportives ayant vécu cela, surtout lorsqu'elles viennent du milieu de l'athlétisme. J'ai pas mal échangé avec Nia Ali (réd: spécialiste américaine du 100 m haies): elle a déjà eu trois enfants, et est toujours revenue très vite à son meilleur niveau."
- Vous avez apparemment déjà hâte de recommencer à vous entraîner après votre accouchement...
"Oui, quand même! Je profite beaucoup de pouvoir vivre un été très différent, au cours duquel je pense moins aux compétitions. Je profite quand même de vivre certaines compétitions de manière différente, comme à Lucerne où j'ai travaillé pour SRF. Je serai aussi présente au meeting Citius de Berne, à Lausanne (Athletissima), à Zurich (Weltklasse). Mais c'est très spécial d'être à l'entraînement en essayant juste de garder mon niveau, tout en sachant que mon niveau va baisser (rires). Je me réjouis de ce défi qui m'attend, de voir comment mon corps va réagir après l'accouchement."
- Allez-vous suivre sans pincement au cœur les Mondiaux de Tokyo ?
"Oui. Je vais suivre ma soeur (réd: Ditaji, spécialiste du 100 m haies), les Suisses. Ce sera très intéressant de suivre cela devant ma télé, avec un autre regard. Ce sera surtout très intéressant d'analyser ce que font les sprinteuses. Elles restent mes concurrentes pour 2026."
- Vous parlez de votre retour. Mais n'y a-t-il pas une légère crainte de ne pas revenir aussi forte qu'avant votre grossesse ?
"Je suis très confiante, des athlètes comme Nia Ali ou Shelly-Ann Fraser-Pryce sont revenues encore plus fortes et cela m'inspire énormément. Je ne me fais aucun souci car je suis très bien entourée. Je vois cela comme un défi, et je suis certaine qu'on trouvera une solution à n'importe quel problème afin de faire en sorte que ça marche."
- Avez-vous déjà une date en tête pour un retour à la compétition ?
"Je ne connais évidemment pas la date précise de ma reprise, mais c'est certain que je recommencerai l'année prochaine en compétition. Ce qui est bien, c'est que j'aurai une wild card pour les Championnats d'Europe en tant que tenante du titre sur 200 m. Je n'aurai donc pas de stress lié à une limite qualificative. Le but sera d'être compétitive aux Européens de Birmingham."
Néo-promu en Premier League Sunderland a officialisé le transfert de Granit Xhaka pour les trois saisons à venir. Le capitaine de l'équipe de Suisse quitte ainsi Leverkusen après deux ans.
C'est donc en terre anglaise que Granit Xhaka posera ses valises, après une longue première expérience à Arsenal (2016 à 2023). Après un été mouvementé où la rumeur l'envoyait successivement en Italie puis en Arabie saoudite, le milieu de terrain débarque à Sunderland pour un contrat courant jusqu'en 2028, annonce le club de Premier League.
Le club possédé par l'héritier zurichois Kyril Louis-Dreyfus n'a pas dévoilé la somme dépensée pour arracher l'international suisse de Leverkusen, le club allemand qui n'avait pas caché sa volonté de le garder en son sein. Les médias avaient évoqué la somme de 20 millions d'euros.
Granit Xhaka avait signé avec l'équipe de la Ruhr le doublé Bundesliga/Coupe d'Allemagne en 2023/2024, avant de soulever la Supercoupe d'Allemagne en 2024. Il avait également disputé la finale de l'Europa League le 22 mai 2024, le Bâlois et ses coéquipiers s'étant alors inclinés 3-0 face à l'Atalanta de Bergame.
Désormais, il rejoint le néo-promu Sunderland en Premier League avec le but de se maintenir en première division anglaise.
Le Colombien Luis Diaz, 28 ans, s'est engagé avec le Bayern Munich en provenance de Liverpool. Il a signé un contrat d'une durée de quatre ans jusqu'à l'été 2029, a annoncé le club allemand mercredi.
"Je suis très heureux, cela signifie beaucoup pour moi" de rallier "l'un des plus grands clubs du monde", s'est réjoui dans le communiqué du club champion d'Allemagne Luis Diaz.
Selon les médias anglais et allemands, le montant du transfert s'élève autour de 75 millions d'euros (bonus compris), ce qui en ferait la troisième recrue la plus chère de l'histoire du Bayern, derrière Harry Kane en 2023 et Lucas Hernandez en 2019.
En 2024-2025, Luis Diaz a réalisé la meilleure de ses trois saisons avec Liverpool (17 buts et 8 passes décisives toutes compétitions confondues). Il a été l'un des joueurs essentiels du 20e titre de champion d'Angleterre.
International depuis septembre 2018, Luis Diaz compte 64 capes avec la Colombie, où il est un titulaire indiscuté. Il est le troisième Colombien après Adolfo Valencia (1993-1994) et surtout James Rodriguez (2017-2019) à porter le maillot du Bayern.
Avec les Reds, il a remporté le championnat en 2025, la Coupe d'Angleterre en 2022, la Coupe de la Ligue en 2022 et 2024 et a atteint la finale de la Ligue des champions en 2022.
Les épéistes suisses se sont arrêtés en quart de finale de l'épreuve par équipes des Mondiaux de Tbilissi. Ils se sont inclinés de justesse 45-40 contre le Japon, deuxième aux Jeux olympiques à Paris.
Le trio composé du Genevois Ian Hauri et des Valaisans Alexis Bayard et Hadrien Favre a fait jeu égal avec la tête de série no 1 du tableau jusqu'au bout. Aucune équipe n'a jamais mené de plus de deux touches, et aucune confrontation ne s'est terminée par plus de deux touches d'écart, excepté la dernière.
Pour finir, le Japon a pu compter sur le champion olympique et champion du monde en titre en individuel Koki Kano, qui a mené les Asiatiques en demi-finale en battant le numéro 12 mondial Ian Hauri (14-10). Mené de peu, Hauri a dû tout risquer, si bien que le résultat final est sévère.
Les Suisses ont néanmoins réussi à se réhabiliter après leur piètre performance en individuel, où aucun d'entre eux n'avait passé le premier tour principal. En huitièmes de finale, mercredi matin, ils avaient battu les puissants Egyptiens 42-40.
Une équipe internationale d'alpinistes va tenter mercredi de secourir l'ex-biathlète Laura Dahlmeier.
"Grièvement blessée", l'Allemande ne donnait "pas de signe de vie" après un accident de haute montagne au Pakistan survenu lundi.
Partie en binôme pour une expédition d'alpinisme sur le pic Laila, une montagne de la chaîne du Karakoram culminant à un peu plus de 6000 m d'altitude, l'athlète âgée de 31 ans a été prise lundi à la mi-journée "dans une chute de pierres", avait indiqué son entourage.
Sa partenaire de cordée avait alors "immédiatement déclenché un appel de détresse, et l'opération de sauvetage été lancée". Mais en raison de l'isolement de la zone, à environ 5700 m d'altitude, un hélicoptère de sauvetage n'a pu survoler le lieu de l'accident que mardi, sans atteindre la jeune femme.
Les secours ont constaté à cette occasion que Laura Dahlmeier était "a minima grièvement blessée" et ne "donnait pas de signe de vie", avait indiqué sa famille sur Instagram.
En raison de "conditions extrêmement difficiles à une telle altitude", "un sauvetage par hélicoptère a été exclu", a indiqué à l'AFP Areeb Ahmed Mukhtar, haut responsable local. Il a précisé que l'opération de sauvetage pour atteindre le site serait donc "lancée mercredi par voie terrestre par une équipe internationale d'alpinistes".
Shipton Trek & Tours Pakistan, qui organise l'expédition, a indiqué que l'équipe serait composée de trois Américains et un Allemand.
Laura Dahlmeier, alpiniste expérimentée, se trouvait dans la région depuis fin juin et avait déjà gravi la Grande Tour Trango. Mais au cours des dernières semaines, la région a été frappée par de forts vents, des pluies torrentielles, en pleine mousson estivale, et les conditions météorologiques ont été "extrêmement difficiles" , a indiqué Mohammed Ali, responsable local de l'Autorité de gestion des catastrophes.
Lors de sa meilleure saison en Coupe du monde en 2016/17, la Bavaroise avait remporté le gros globe de cristal pour le classement général ainsi que les petits globes en individuel et en poursuite. Après Pyeongchang, elle avait mis fin à sa carrière en 2019, à l'âge de 25 ans.
En plus de son rôle d'experte pour la ZDF lors des Coupes du monde de biathlon, Dahlmeier s'est ensuite convertie en alpiniste. En novembre, devenue guide de montagne et de ski certifiée, elle avait gravi le sommet de l'Ama Dablam dans l'Himalaya au Népal, établissant un record de vitesse lors de cette ascension.
Après avoir purgé sa suspension d'un an pour espionnage avant les JO 2024, l'ex-sélectionneuse canadienne Bev Priestman a retrouvé de l'embauche.
Le club basé dans la capitale néo-zélandaise a annoncé mercredi que Priestman serait la nouvelle entraîneuse de son équipe féminine avec un contrat de deux ans.
Priestman et deux de ses adjoints à la tête de la sélection canadienne avaient été suspendus pour un an par la FIFA fin juillet 2024 pour avoir organisé l'espionnage par drone d'un entraînement de l'équipe de Nouvelle-Zélande, leurs futures adversaires lors des Jeux olympiques de Paris.
La fédération canadienne avait définitivement écarté la sélectionneuse en novembre dernier, estimant qu'avec son adjointe Jasmine Mander elles avaient "organisé, approuvé et cautionné les actes" de l'autre entraîneur-adjoint Joey Lombardi, qui pilotait le drone.
"Pour être brutalement honnête, c'était très difficile pour ma famille, et je dois vivre avec cela", a déclaré Priestman lors d'une conférence de presse avec son nouveau club, expliquant qu'elle ne se sentait "pas en sécurité" en Amérique du Nord après ces événements.
"C'était une véritable frénésie médiatique, a-t-elle continué. Vous avez des gens qui frappent à votre porte et tout et j'ai un petit garçon. (...) Sans entrer trop dans les détails, c'était vraiment difficile. Nous savions que nous devions quitter ce pays."
A 39 ans, la championne olympique en 2021 en tant que sélectionneuse du Canada a expliqué que son déménagement à Wellington était une occasion de "redémarrer" sa carrière et de repartir sur de bonnes bases.
Seul Suisse engagé mercredi aux Mondiaux en grand bassin de Singapour, le "rookie" Gian-Luca Gartmann a logiquement échoué dès les séries du 200 m 4 nages. Il a réussi le 20e temps, en 2'00''26.
Gian-Luca Gartmann espérait être plus proche d'une place en demi-finale que la veille sur 50 m brasse (44e), c'est chose faite. Le Zurichois de 22 ans n'a en revanche pas rempli le deuxième objectif qu'il s'était fixé pour sa deuxième course dans ces Mondiaux, à savoir améliorer son record personnel (1'59''90).
Gartmann n'a pas trop de regrets à avoir après sa deuxième et dernière apparition dans le grand bassin de Singapour. Il aurait en effet dû nager en 1'59''50 pour faire partie des 16 premiers des séries, dont le meilleur temps a été réalisé par la star des JO de Paris 2024 Léon Marchand (1'57''63).
Le troisième match de la saison s’annonce déjà comme celui du grand tournant pour le Servette FC ! Ce mercredi dans leur antre de la Praille, les Grenat joueront très gros face au Viktoria Plzen.
Huit jours après un succès 1-0 très heureux en République tchèque, le Servette FC peut à la fois prolonger son aventure en Ligue des Champions avec un troisième tour qualificatif très vraisemblablement face aux Glasgow Rangers et assurer, dans le "pire" des cas, leur place en phase de Ligue en Europa League qui leur proposera huit rencontres contre huit équipes différentes. Et leur offrira, aussi, la prime de 4 millions de francs versée par l'UEFA à chacune des 36 équipes engagées dans cette phase de Ligue.
Un grand Joël Mall sera indispensable pour neutraliser une équipe tchèque qui avait exercé mardi dernier une domination outrancière après le repos. Thomas Häberli espère, aussi, pouvoir compter sur Steve Rouiller, le patron de sa défense, qui a été ménagé samedi à Berne. Blessé au genou au printemps dernier, le Valaisan est incertain pour ce match retour. "Nous prendrons la décision mercredi pour Steve", souligne Thomas Häberli qui sait que son équipe devra bien mieux négocier les transitions que lors du premier match. "Mais il faudra avant tout se battre. Témoigner de la même solidarité que mardi dernier", insiste le Lucernois comme s’il ne pouvait qu’offrir à la veille de ce match retour que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur.
Lorena Wiebes a remporté mardi à Poitiers la quatrième étape du Tour de France. Comme la veille, la Néerlandaise a devancé au sprint sa compatriote Marianne Vos, qui a conservé le maillot jaune.
Dans un scénario identique à celui de lundi, la sprinteuse de l'équipe SD Worx a une nouvelle fois devancé d'une roue la leader du classement général pour signer sa deuxième victoire d'affilée, sa cinquième lors d'un Tour de France. L'Irlandaise Lara Gillepsie a complété le podium à l'arrivée d'une étape dont le final a été beaucoup plus limpide que celui de la veille à Angers, quand plusieurs coureuses s'étaient retrouvées au sol à 3700 mètres de la ligne.
La principale victime de cette chute, la Néerlandaise Demi Vollering est apparue fébrile au départ de Saumur mardi en début d'après-midi. Mais la grande favorite de l'épreuve a terminé au sein du peloton dans le même temps que la gagnante du jour. L'étape a été animée par l'Allemande Franziska Koch et la Brésilienne Ana Vitoria Magalhaes qui ont attaqué après un peu plus d'une heure de course. Le duo a été repris à trois kilomètres de la ligne sous l'impulsion de l'équipe SD Worx qui a catapulté sa leader vers son seizième succès cette saison, le 109e de sa carrière.
Mercredi, la plus longue étape de cette édition 2025, 166 kilomètres entre Chasseneuil-du-Poitou/Futuroscope et Guéret propose un final difficile par la succession de trois côtes dans les 35 derniers kilomètres.
L'Association suisse de football (ASF) s'est félicitée lors d'une conférence de presse ce mardi consacrée au bilan de l'Euro et a dévoilé un plan pour la relève du foot féminin.
Robert Breiter, secrétaire général de l'ASF, a présenté le programme "Here to stay" de l'ASF et de l'Office fédéral des sports (OFSPO), pour le développement du football féminin en Suisse. Inspiré du plan anglais après l'Euro 2022, l'ASF veut doubler le nombre de licenciées, d'entraîneures et d'arbitres féminines, et favoriser l'accession des femmes dans les instances dirigeantes du football à tous les niveaux d'ici à 2027. L'association veut également doubler la "consommation" de la Women's Super League (WSL), à savoir les entrées au stade, les visionnages de matches sur toutes les plateformes et à faire en sorte que l'équipe nationale se qualifie régulièrement à de grands tournois.
"Cet Euro ne sera pas qu'un coup d'éclat, mais amènera de nouvelles perspectives", appuie Sandra Felix, directrice de l'OFSPO. Dans les faits, le programme vise avant tout à régler deux problèmes rencontrés par le fooball féminin dit "populaire": la mise à disposition des infrastructures et le manque de bénévoles.
Pour les infrastructures, le plan vise à inclure le football féminin dans les planifications des clubs - vestiaires et terrains - notamment. Sur le bénévolat, l'ASF va mettre en place des mesures ciblées telles que des cours de formation réservés aux femmes afin de créer un esprit de groupe. "A l'heure actuelle dans les groupes de formation mixte, c'est 2-3 femmes pour 20 hommes" confirme Robert Breiter. Le plan n'est pas chiffré en terme de moyens ni d'heures de travail.
Concernant le sport d'élite et la WSL, l'ASF veut retravailler le contour de la licence afin de garantir un "haut niveau d'infrastructure et de jeu". Au coeur d'une étude actuellement menée, l'ASF se questionne aussi sur l'intérêt d'une délocalisation "totale ou partielle" de la WSL.
Le pays compte 471 clubs, soit 36,9% d'entre eux, qui comptent une section féminine actuellement, contre 15% en 2000. Des efforts qui restent contrastés en fonction des régions : alors que les associations zurichoises et argoviennes caracolent en tête avec près de 46% des clubs comportant une branche féminine, suivie par l'association valaisanne, l'Association neuchâteloise compte moins d'un quart d'équipes féminines dans ses clubs. Seul le Tessin fait moins bien avec plus de 9 clubs sur 10 ne comptant pas de femme dans leurs rangs.
Fribourg, Vaud et Berne/Jura sont également au dessus de la moyenne suisse, tandis que Genève compte un peu moins d'un tiers de clubs ayant une section féminine.
Le sport suisse pleure l’un de ses plus grands serviteurs. Jean-Pierre Egger, qui aurait fêté ses 82 ans ce mercredi 30 juillet, est décédé.
La nouvelle a été divulguée en premier lieu par Jean-Pierre De Vicenzi, le coach de l’équipe de France de basketball vice-championne olympique à Sydney en 2000 et qui avait pu justement compter sur le concours de Jean-Pierre Egger lors de ces Jeux. Elle a ensuite été confirmée par l’Office fédéral du sport (OFSPO)
Multiple Champion de Suisse du lancer du poids et du disque et sélectionné pour les Jeux de Montréal en 1976 et de Moscou en 1980, le Neuchâtelois s’est affirmé comme l’un des entraîneurs les plus reconnus au monde. Il a non seulement emmené Wener Günthör et la Néo-Zélandaise Valerie Adams vers les sommets de "sa" discipline du lancer du poids.
Mais il a surtout apporté sa science vers d’autres sports, le basketball bien sûr, mais aussi le football avec Sion, Grasshopper et aussi Marseille, la voile avec Alinghi et le saut à skis avec Simon Ammann. Avec son charisme, il n'a cessé avec force de rappeler toutes les vertus de la pratique sportive au quotidien. Jean-Pierre Egger laissera vraiment une trace indélébile dans l'histoire du sport suisse.