Le congé parental était à l'agenda du canton de Berne. Le projet soumis aux urnes prévoyait un congé parental de 24 semaines, qui s'ajoute aux congés maternité et paternité. Chacun des parents disposerait alors de six semaines de congé parental. Ils pourraient, ensuite, se répartir librement les 12 semaines restantes – de la naissance de l'enfant jusqu'à l'entrée à l'école enfantine.
Les Bernois devaient aussi se prononcer sur l'ajustement des freins à l'endettement. Objectif: assouplir le frein à l'endettement du compte des investissements en ajoutant une optique pluriannuelle.
Les Fribourgeois se sont rendus aux urnes pour accorder (ou non) un crédit de 65,5 millions de francs dans le but de déménager le Musée d'histoire naturelle de Fribourg.
Les citoyens genevois devaient se prononcer sur une initiative des Vert'libéraux visant à introduire le financement d'un congé parental de 24 semaines. Il s'agit de compléter les seize semaines de congé maternité cantonal par huit semaines en faveur de l'autre parent, y compris les deux semaines de congé paternité fédéral en vigueur depuis 2021.
Les Genevois devaient également se prononcer sur une initiative réclamant «une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes». Le texte, combattu par la droite, prévoit notamment une hausse d'impôt de 0,25% sur les fortunes imposables de plus de 3 millions pendant dix ans. L'autre sujet fiscal, combattu cette fois par la gauche et les syndicats, touche une modification de loi qui concerne les estimations des immeubles non locatifs.
Le corps électoral jurassien devait dire s'il est favorable à la destitution des ministres en cas de faute grave ou d'incapacité durable à exercer la fonction. Lors des débats en avril 2022, il a été question d'éviter une «affaire Maudet» dans le canton du Jura.
Le peuple vaudois devait se prononcer sur l'inscription de la protection du climat et de la biodiversité dans la Constitution cantonale. Le texte demande que «l'Etat et les communes réduisent significativement les impacts climatiques négatifs de chacune de leurs politiques», afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
(jah/ats)