C'est dans une interview publiée mercredi, par les journaux de Tamedia, que Nicoletta della Valle a fait état de la situation suivante: En Suisse, le recours à la violence augmente. Parmi les cas concernés, on compte certaines personnes armées et d'autres ayant des antécédents criminels, a-t-elle relevé.
De nombreuses personnalités politiques liées d'une manière ou d'une autre à la pandémie, ainsi que leurs familles, sont victimes de menaces dans une mesure jamais vue auparavant. De nombreux politiciens sont désormais habitués aux insultes et les cas ne sont même plus signalés. Cela témoigne d'une pauvreté pour la culture politique en Suisse, estime la directrice de l'Office fédéral de la police (fedpol).
Si les menaces arrivaient, autrefois, par courrier, des messages de haine sont aujourd'hui publiés sur Internet, ce qui peut encourager n'importe qui à passer à l'acte. Cette nouvelle dimension est inquiétante.
Della Valle a rappelé que le conseiller fédéral Alain Berset et sa famille bénéficient, depuis un an et demi, d'une protection rapprochée, ce qui mobilise beaucoup de ressources pour les services de police mandatés. Parmi les personnes à protéger, figurent également:
En Suisse, plusieurs cas graves de menaces ont récemment été révélés. Pour rappel, le président de la Commission fédérale pour les vaccinations, Christoph Berger, a été enlevé dans le but de lui extorquer de l'argent. L'ancien conseiller aux Etats (PLR/TI) Dick Marty vit sous haute protection policière depuis plus d'un an, suite à des menaces de mort. (ats/sia)