Copin comme cochon
Marie-Adèle Copin aime se plaindre. Même quand elle est invitée à manger une fondue puisque la responsabilité de «touiller en huit» l'épuise.
02.02.2022, 18:4302.02.2022, 18:52
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La fondue, plus qu'un mets, c'est un art. Un art culinaire qui nécessite un bon coup de poignet, beaucoup de patience et ça, Marie-Adèle, ça la saoule. Car qui dit fondue, dit remarques débiles pour celui ou celle qui est en charge de sa préparation. «T'as bien remué en huit, hein? T'as bien touillé, elle va pas se séparer, hein?»
Même quand on l'invite, Marie-Adèle arrive à trouver le moyen de se plaindre. D'ailleurs, depuis peu, elle décline. Gérer la fondue pour les autres, alors que ce n'est même pas elle qui reçoit, non merci. Allez touiller en huit vous-mêmes.
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Pour les fans absolus, voici la tronche de Marie-Adèle
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Luca Guadagnino, le réalisateur de Call Me by Your Name, met en scène l'actrice Zendaya dans un triangle amoureux qui prend place sur un court de tennis.
La dernière fois que nous avons vu un film sur le tennis, c'était avec Le portrait de Richard Williams en 2021. Un biopic sur le père des championnes Venus et Serena qui narrait au passage l’ascension d'athlètes afro-américaines dans un sport majoritairement blanc. Ce rôle avait permis à Will Smith de décrocher l’Oscar du meilleur acteur (et de frapper la mâchoire de Chris Rock avec une gifle à jamais mémorable). Pourtant, c'est plutôt du côté de Match Point (2005) de Woody Allen et son thriller sulfureux sur fond de jeu balle qu'il va falloir se tourner, car Challengers est autant un film sur le tennis qu'un film sur la cupidité, le désir, l'arrogance et la manipulation.