Salut les trentenaires! Vous aussi, vous commencez à devenir vieux (et cons) sur les bords quand vous voyez les ados, aujourd'hui, le nez collé à TikTok? Vous êtes convaincus qu'on a eu une meilleure enfance que ces petites racailles sous prétexte qu'on jouait dehors? FAUX.
Admettons-le, on a passé des heures à s'abrutir devant la télé. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que nos programmes étaient assez chéper. Les dessins animés et autres divertissements conçus avec les moyens du bord à l'époque prouvent de façon irréfutable que les adultes à l'origine de ces productions étaient pétés aux ecsta'. Certaines d'entre elles nous filent encore des terreurs nocturnes.
Allez, séquence nostalgie avec un top 7 des programmes très bizarres qui nous valent d'aller encore chez le psy en 2023.
Des personnages faussement mignons, des couleurs criardes qui font saigner des yeux, une musique entêtante qui donne envie de se planter une fourchette dans les tympans. Tels étaient les ingrédients de cette websérie de la fin des années 1990. «Déconseillée aux petits enfants et aux grands bébés», la série a traumatisé plus d'un jeune dont l'oncle était un peu sadique (coucou Tonton!).
Des épisodes de quelques minutes qui se terminaient dans un bain de sang et en hurlements de ma mère contre mon oncle, de quoi rythmer les fêtes de famille.
Cette sitcom au concept éclaté a vu le jour au début des années 1990. Destinée à un public large, elle avait pour but d'aborder des thèmes d'actualité, comme l'homosexualité, les droits des femmes, le racisme... Si l'idée est louable, il n'est pas certain qu'utiliser des dinosaures anthropomorphes était pertinent. Spoiler alert: non.
Aucun souvenir des thèmes abordés. Je me rappelle juste avoir pleuré si fort que mon corps s'est desséché. (OK, j'exagère, mais ça m'a traumatisé, merde.)
Ahhh, voilà un dessin animé dont on ressortait grandi! Non, je déconne. Cette chose dont le premier épisode est sorti en 1997 a fait de nous de gros débiles. Une belette anthropomorphe (ils avaient quoi avec l’anthropomorphisme à l'époque?!) accompagnée d'un babouin et d'un diable.
L'avantage, c'est que dès le générique, nos parents savaient immédiatement qu'on allait devenir des demeurés. Les miens me forçaient à regarder la cassette de C'est pas sorcier pour compenser mon abrutissement.
Un dessin animé pas particulièrement stupide, mais qui nous a valu d'aller dormir dans le lit parental plus d'une fois. Il s'agissait d'un toutou anthropomorphe (...) qui portait mal son nom, élevé par Murielle et Eustache Eubagge à Nulle-Part (un bled qui, cette fois, portait bien son nom).
Il arrivait à ce pauvre chien des horreurs surnaturelles dans une ambiance un brin pesante pour nos petits cœurs d'enfants.
Ces courts-métrages produits par la RTS (enfin, la TSR) mettaient en scène des marionnettes colorées faites en ballons de baudruche remplies de farine et filmées dans des environnements qui ne coûtaient manifestement pas très cher non plus. Les enfants ont les budgets qu'ils méritent.
Des petits personnages qui ont donné envie à 98% des enfants suisses de fabriquer eux aussi leurs personnages, ce qui a valu aux Migros romandes de connaître une pénurie de farine (OK c'est faux, mais ça aurait pu).
Destinés aux tout-petits, les Télétubbies étaient des personnages insupportables à qui on avait envie d'arracher l'antenne. Ils vivaient dans un monde imaginaire où le soleil avait un visage de bébé. L'aspirateur, un dénommé Noo-Noo, rendait chèvres les Télétubbies puisqu'il aspirait parfois leurs affaires. Noo-Noo finissait immanquablement par tout recracher, ce qui rendait tout le monde très heureux. Youpi.
On doit cette daube aux Britanniques, ce qui n'étonnera personne puisqu'ils ont aussi inventé d'autres atrocités, comme le roi Charles III ou les beans on toasts (des haricots blancs en sauce sur du pain). CQFD.
Un frère poulet et une sœur génisse qui ont pour parents deux paires de jambes (c'est-à-dire qu'ils n'avaient pas de buste). Pourquoi un poulet et une vache, vous demandez-vous? Parce que, selon le créateur du show, c'était «plus délirant». DES BARRES DE RIRE.
Ça n'étonnera pas grand monde si je vous dis que le créateur de cet abrutissement monumental est aussi à l'origine de Monsieur Belette? D'ailleurs, les deux dessins animés étaient diffusés dans la même séquence avant d’être divisés en productions distinctes.
Heureusement qu'il y avait d'autres productions jeunesse pour relever le niveau, comme La famille Delajungle ou encore Les animaux du bois de Quat'sous. Un dessin animé intelligent qui a, à sa manière, aussi traumatisé toute une génération d'enfants. De braves gens devenus trentenaires qui, aujourd'hui encore, ne se sont pas remis de la mort tragique de Monsieur et Madame Hérisson, écrasés en route pour une vie meilleure au parc du Daim Blanc, ou de celle de Blaireau, le vieux sage du groupe. RIP.