Selon un sondage réalisé par Tamedia et 20 Minutes, moins d'un Suisse sur deux se dit satisfait ou plutôt satisfait du travail de nos conseillers fédéraux. Ils perdent donc un bon 15 points de popularité par rapport à 2021, où 65% des Suisses leur faisaient confiance. La fameuse «formule magique» consistant à donner deux sièges à l'UDC, au PLR et au PS, ainsi qu'un siège au Centre, est également remise en question: elle ne satisferait que 18% de la population.
Mais là où ça devient carrément cocasse, c'est que les sondeurs proposent également aux participants de noter sur 6 (oui comme à l'école) les conseillers. On apprend donc que Berset récolte la meilleure note avec un 4,1. Il est suivi par Karin Keller-Sutter avec 4,05. Podium complété par Viola Amherd et son 4,02. En dessous de la moyenne, on retrouve Guy Parmelin avec 3,84 talonné par son acolyte Ueli Maurer (3,81). Les mauvais élèves sont Simonetta Sommaruga (3,66) et finalement notre président en exercice Ignazio Cassis, qui se ramasse un 3,5.
Le FC Sion, ce club qui est capable des pires débâcles, mais également des coups d'éclat les plus improbables du football suisse. On se rappelle de la signature en 2012 du mythique Gennaro Gattuso, qui devint entraineur-joueur en 2013 avant de se faire virer. Il faut croire que Christian Constantin, CC, a un faible pour les internationaux italiens. Dix ans plus tard, c'est rebelote avec la signature du non moins fameux «Super Mario» Balotelli, passé par les plus grands clubs, de l'AC Milan à Manchester City en passant par Liverpool.
On se réjouit de voir ce que va accomplir le joueur sur le terrain, décrit comme «ingérable» et «fou» par ses anciens entraineurs. Parce que si Balotelli est talentueux, il est également réputé pour ses frasques à répétition, entre bagarres avec ses coéquipiers, photos avec des mafieux, transformation de son jardin en piste de quad et provocations à répétition. S'il a quitté le club turc d'Adana Demirsport, c'est parce qu'il s'était violemment disputé avec son entraineur. Alors on se réjouit de voir ce que va donner la relation avec «CC».
Depuis l'invasion russe en Ukraine, c'est la tension permanente entre le pays de Poutine et l'Occident. Cela s'est traduit par des sanctions colossales sur l'économie russe imposées par les Etats-Unis et l'UE, reprises par la Suisse. En rétorsion, le Kremlin utilise l'arme du gaz et fait chanter l'Europe qui dépend fortement de ses importations d'énergies fossiles depuis la Russie pour son approvisionnement énergétique. Ce petit jeu risque bel et bien de plonger les pays européens, Suisse y compris, dans un véritable chaos énergétique cet hiver.
Concrètement, les Russes ont graduellement restreint leurs exportations de gaz en Europe, ce qui a fait monter les prix sur le marché de l'énergie. Des relevés effectués à la frontière finlandaise révèlent qu'une centrale russe à proximité brûlerait plus de 10 millions de francs de gaz chaque jour plutôt que de les exporter, la ressource étant difficile à stocker. Et ce n'est qu'un minuscule aperçu de l'ampleur du gaspillage gazier ordonné par Poutine, qui préfèrerait brûler toutes les ressources de son pays plutôt que de céder face à l'Occident.
L'affaire date de juin mais a été révélée récemment. Lors d'un vol Air France Genève-Paris, le pilote et le copilote se sont... fichus sur la tronche dans le cockpit. La bagarre a démarré après le décollage à la suite du refus du copilote d'obéir à un ordre. Ce dernier raconte que le pilote lui a ensuite donné une gifle, version réfutée par l'intéressé, qui explique avoir donné un simple coup de coude par inadvertance. Quoi qu'il en soit, ça a dégénéré et un membre de l'équipage a dû intervenir.
Il paraît même que celui-ci a dû rester derrière les pilotes pendant la fin du vol afin que l'altercation ne redémarre pas. Les deux zigotos ne pouvaient plus se blairer! Air France tente maintenant de minimiser l'affaire en expliquant avoir suspendu les pilotes bagarreurs et en insistant sur le fait que les passagers n'ont pas été dérangés par l'incident. Mais ce n'est pas la première fois que la compagnie d'aviation est épinglée pour non-respect des consignes de sécurité. Selon un rapport des autorités françaises, ce serait même récurrent. Gardez ça en tête la prochaine fois que vous bookez un billet d'avion...
Utiliser internet pollue. Le numérique serait responsable d'environ 3% des émissions de CO2 mondiales. Pour le démontrer et sensibiliser l'opinion publique à ce problème, des chercheurs suisses se sont focalisés sur un exemple bien particulier: le streaming de la chanson Despacito (mais oui, vous savez, ce tube qui a ruiné l'été 2017). Et le résultat des recherches à ce sujet est alarmant.
En un an et 4,6 milliards d'écoutes, Despacito a consommé plus d'électricité que cinq pays africains réunis: le Tchad, la Guinée-Bissau, la Somalie, la Sierra Leone et la Centrafrique. Aujourd'hui, le morceau comptabilise 8 milliards d'écoutes, donc on n'imagine même pas l'impact environnemental. Ce rapport illustre surtout que le streaming est particulièrement énergivore. Pensez-y la prochaine fois que vous mettrez vos AirPods pour écouter le dernier tube à la mode. De-spa-citooo...