Le documentaire L'arnaqueur de Tinder qui raconte comment Simon Leviev a soutiré des millions de francs à des femmes en les harponnant sur Tinder n'a pas fini de faire parler de lui.
Cette semaine, on a appris que le faux héritier, de son vrai nom Simon Hayut, a supprimé son compte Instagram, que Tinder l'a banni de son application et qu'il partagera bientôt sa version des faits (selon ses dires, ce qui en langage Simon Leviev veut probablement dire: jamais).
Il y en a un qu'on n'a pas entendu, c'est le bodyguard de l'escroc, celui censé le protéger de ses «ennemis». On sait peu de choses sur lui, juste qu'il s'appelle Peter. Dans le documentaire, on apprend que rien ne prouve son implication dans les magouilles de Simon Hayut. Néanmoins, dans le cadre de son arnaque pour soutirer de l'argent aux femmes qu'il a embobinées, Simon Hayut prétendait que sa vie était en danger en envoyant à ses conquêtes des photos de son bodyguard dans une ambulance, après avoir été «frappé».
Selon l'avocat de Peter qui a parlé au site LADBible, il n'a pris part à aucune escroquerie et il poursuit maintenant Netflix pour violation de ses droits: «La production de Netflix n'a ni demandé à mon client l'autorisation de publier son image ni de commentaire sur l'affaire. En raison de la publication inattendue du film et de sa popularité immédiate, mon client a perdu son anonymat en l'espace d'un jour seulement, la possibilité de travailler comme garde du corps, probablement pour toujours, ainsi que sa réputation».
Maître Parafianowicz a ajouté: «Peter est maintenant dans un mauvais état mental. Nous pensons tous deux que même un géant comme Netflix ne peut pas violer les droits humains fondamentaux».
Pourtant, ni son avocat ni Peter n'expliquent comment il s'est retrouvé en sang, dans une ambulance. Il y a encore des mystères à éclaircir.
Si vous n'avez pas encore vu «L'arnaqueur de Tinder», arrêtez tout et regardez le documentaire. Sinon, vous risquez d'être exclu de nombreuses conversations dans les prochaines semaines à venir et ça va vous énerver, comme pour «Squid Game».