Le titre Credit Suisse était secoué, lundi matin, à la Bourse helvétique, suite aux révélations d'un consortium de médias internationaux. Selon ce dernier, la banque aurait accepté pendant des années comme clients des autocrates, des trafiquants de drogue et d'êtres humains, ainsi que des criminels de guerre présumés.
A 10h31, l'action Credit Suisse baissait encore de 0.7% à 8,2 francs après avoir perdu près de 2% dans les premiers échanges, alors que l'indice SMI s'affichait dans le vert (+0.33%).
Contacté par l'agence AWP, un porte-parole du gendarme des marchés financiers (Finma) a indiqué avoir pris connaissance de l'article et «se trouver en contact avec la banque» à ce sujet, sans plus de précision.
Les réactions de la communauté financière étaient clairsemées. Parmi les rares analystes s'aventurant à commenter cette nouvelle affaire, ceux de RBC Capital Markets ont estimé que l'enquête:
Selon RBC, les nouvelles révélations «soulèvent des questions sur les pratiques commerciales (de Credit Suisse) dans la gestion de fortune», qui vont «occuper la direction à combattre un nouvel incendie a lieu d'avancer» dans la réorganisation de la banque. Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, ces révélations:
Les recherches, intitulées «Suisse Secrets», ont été menées par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avec les chaînes de télévision NDR et WDR, ainsi que d'autres partenaires internationaux, dont le journal britannique Guardian, le français Le Monde et l'américain New York Times. Ces médias ont analysé des données de la banque fournies par une source anonyme.
(jah/ats)