Selon un nouveau rapport, diffusé par le Wall Street Journal, les dirigeants de Microsoft auraient ordonné à Bill Gates de cesser d'envoyer des e-mails tendancieux à une subordonnée. Ça ne sonne pas très neuf? Pourtant, l'écart de conduite présumé s'est produit plus de dix ans avant que le conseil d'administration de Microsoft n'apprenne l'existence d'une liaison entre le milliardaire et une autre employée. Un fait qui a précipité la démission de Gates du conseil d'administration du géant de la tech.
Cette nouvelle affaire, portée par le Wall Street Journal, vient un peu plus écorner l'image du milliardaire qui a, pour rappel, divorcé d'avec sa femme Melinda en mai dernier. Un divorce pour lequel il s'est dit responsable.
En 2008, selon le journal économique américain, deux hauts responsables de Microsoft, Brad Smith, alors directeur juridique, et Lisa Brummel, alors en charge des ressources humaines, ont eu un entretien avec Gates. Ils lui ont fait comprendre que son comportement était inapproprié et devait cesser. Bill Gates n'a pas nié ces échanges de mails datés de 2007 et avait alors affirmé qu'il allait cesser.
L'affaire ne s'est pas arrêtée là, mais n'est pas non plus allée bien loin. Les cadres ont informé certains membres du conseil d'administration de Microsoft et un comité, à l’intérieur de ce dernier, a discuté de la question. Conclusion? Aucune action n'était justifiée, car il n'y aurait pas eu d'interaction physique.
Rien en personne. La porte-parole du milliardaire, Bridgitt Arnold, a déclaré au New York Post que les affirmations contenues dans les révélations de lundi étaient «de fausses rumeurs recyclées provenant de sources qui n'ont aucune connaissance directe et, dans certains cas, ont des conflits d'intérêts».
Du côté de Miscrosoft un porte-parole, Frank Shaw, a répondu au Post que l'employée en question n'avait jamais déposé de plainte au sujet de l'incident.
Pour rappel, Bill Gates a également fait l'objet de questions à cause de son amitié présumée avec le pédophile milliardaire Jeffrey Epstein et d'autres écarts de conduite signalés au bureau, notamment le fait d'inviter des employées à des dîners. (jah)